FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • le pont St Nicolas
    Lunel=bordel
  • Mardi 4 Juin 2019
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    Un café, une douche et je file à travers champs pour éviter de descendre à Nîmes. Je passe par le pont St Nicolas pour me retrouver à Poulx, c'est sauvage le coin. La maison est au fond d'une petite impasse, je livre chez un couple de garçons sensibles. Je tombe sur le premier au début de l'impasse, il n'assume pas trop ou alors il a un peu peur du routier gros con. Il me dit : « la maison est là, le portail est ouvert, monsieur Truc est là. » Pourquoi il ne dit pas, mon ami ? Mon compagnon ? C'est pas que je suis gay friendly mais je m'en cogne, ils vivent comme ils l'entendent.

    Cette fois pas le choix je dois traverser Nîmes, c'est bien pénible. Je monte dans Langlade entre Nîmes et Sommières. Je m'enfile sur un chemin, des employés communaux bricolent là, l'un d'eux me dit que c'est un cul de sac mais que je dois pouvoir faire demi-tour au bout. Mouais, c'est ultra chaud sous des arbres, je descends voir trois fois pour ne pas me fracasser sur des rochers. J'y arrive, je suis assez content de moi. Ça ne dure pas, il me faut descendre une marche pour me garer, j'entends un petit craquement, c'est le carénage qui frotte par terre. Putain ! J'ai du cul c'est à peine frotté dessous, il n'y a que le mécano qui fera la vidange qui le verra. L'autre jour quand j'attendais chez Estienney le père Jeantet m'a aperçu depuis la route, il est venu me voir, il est venu voir son camion surtout, et je lui ai dit que je regrettais de ne pas avoir la suspension intégrale pour faire ce qu'on fait. Il m'a répondu qu'il n'y a pas pensé, mais pour le prochain. Mouais, ça va faire loin...

    Pour me remettre de mes émotions je m'arrête boire un café au resto de la Source à Vergèze rouvert depuis lundi dernier, le personnel m'a l'air sympa, faudra revenir un soir.

    Je me fais une rénovation dans Lunel, en pleine circulation d'avant midi. Je me gare à l'arrache, je me fais enguirlander par un type, il veut que je dégage. J'ai fait mon métier, je l'ai envoyé chier. Pour aller plus vite j'emprunte la brouette du pépé, le liner dessus et zou !

    Je mange un bout à l'ombre au-dessus de Montpellier et je me fais deux palettes de margelles dans deux bleds vite fait. Garé les deux fois à 4 ou 500m, c'est plus facile en chariot que de manœuvrer dans des coins pas possibles.

    Ensuite je descends à Lattes. La dame m'explique qu'elle a bien les boules de changer le liner alors qu'ils vont être expropriés dans quelques années. Les immeubles avancent tout autour. Elle me fait penser à cette chanson de Jacques Dutronc : de grâce, de grâce monsieur le promoteur ne touchez pas mes fleurs.

    Je retraverse Montpellier, c'est pas la bonne heure, ça bouchonne après le garage de mes amis, Iveco. C'est tout le temps là, au rond-point où il y a les payottes des marchands de fruits.

    Le dernier client est le plus facile de la journée, je dépose une rénovation chez un menuisier mais pas à son domicile, à son entreprise dans la zone industrielle. Une marche arrière à ma main pour entrer dans la cour, c'est les vacances !

    Fin de session à Paulhan , il a fait chaud, j'ai mérité mon demi.