Carnet de bord de Aout 2021 | Partager sur Facebook |
Café, pain-beurre, douche et zou ! Pour 8h je suis à Messanges. Normalement les noms en ange c'est plutôt dans la vallée de la Fensch en Moselle, les hauts-fourneaux, l'acier en fusion et Mittal qui rachète pour fermer... Je dépose un nouveau modèle de piscine sans escalier mais avec un banc immergé, c'est moderne. Le client est un gars de mon âge, aucune trace de présence féminine dans la maison, pas de godasses de filles sur l'étagère, du bordel un peu partout, il me dit qu'il a des enfants, j'en conclus qu'il doit être divorcé depuis un moment. On décharge entre deux grosses averses, ça caille ce matin, on boit le café pour se donner du baume au cœur.
Ensuite je livre encore une piscine complète à St Jean de Marsacq, je me débarrasse enfin de la Solaé que je traîne depuis vendredi. Ici il y des groles de fille dans le garage, des tongs girly qui traînent, tout de suite ça change d'ambiance. Je referme la caravane juste avant une grosse averse, y en a plein le cul de ce temps de merde !
J'ai un peu d'avance, j'appelle le client de St Pierre d'Irube, je dois encore déposer une margelle en retard, le gars me dit que sa femme est à la maison, nickel. Je laisse le camion à l'entrée du lotissement. On se croirait dans les Manzanares au-dessus de Madrid, des rues en pente vertigineuse, je lâche l'affaire je termine en triporteur. Il est midi, j'ai pas mal d'avance, parfait. On se cale avec Lorenzo pour cet après-midi, on a une piscine à Saint Sébastien et une demain à Bilbao, on va tâcher de livrer les deux aujourd'hui, ça nous arrange lui et moi.
A 13h30 je suis à Hendaye, lotissement ancien pas facile. Le client est dans une merde noire, dans la glaise, avec la pluie ça colle c'est une horreur.
Après je traverse la frontière, Lorenzo m'a envoyé le point Maps, c'est bien chiant. La maison est sur une hauteur, accès impossible, je cherche à me garer. Le quartier est une zone commerciale, quelques entreprises, des voitures garées de partout. Je fais deux fois le tour, c'est impossible de se garer. Je me pose sur une piste cyclable, je vais voir à pied, c'est impossible de monter. Je ne peux pas rester là, vais voir plus loin. Coup de bol deux bagnoles sont parties devant une entreprise, je me gare au ras d'un arrêt de bus, ma foi c'est pas terrible mais j'ai pas le choix. Le commercial arrive, kit escalier, je ne fais qu'un voyage. Il roule derrière moi en warning, tip top.
La dernière piscine de le tournée, de la semaine et de l'année scolaire est à Bilbao. Lotissement récent, très large, ici c'est les vacances. Quand c'est vide je demande à la cliente et à Lorenzo s'il y a un troquet dans les parages. Selon eux avec la reprise du covid ça ferme tôt, vaut mieux que je retourne sur l'autoroute. Bon tant pis. Je file au premier resto-route sur l'autovia et je me rends compte que je suis à 8 minutes du routier à Onton où je commence à avoir mes habitudes. Ouh ben ! Je ne suis pas un grand fan des restos d'autoroute, venga ! 8 minutes pour manger convenablement et dormir avec la vue sur l'océan et l'entrée du port de Bilbao, faut surtout pas hésiter.