FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2024 Partager sur Facebook
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  • la récap
  • Vendredi 5 Juillet 2024
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     A 7h et demi je suis de retour à Bourogne, il faut un petit quart d'heure pour aller à Delle. Purée la fonderie a fait peau de chagrin, on y venait beaucoup chez Buffa évidemment, la partie fonderie Zamak n'a pas fondu, c'est pas drôle, les bâtiments ont carrément été rasés ! La fonderie alu est bien vétuste, c'est pas folichon. Punaise Peugeot hier, ce matin ici, la désindustrialisation va bon train !

    Le cariste aux expés est tout seul, il charge un Locavi puis il sort pour me vider. Fallait ouvrir les deux côtés, non merci c'est gentil, un coup de chariot et je tire les cageots au bord, à 9h et demi je suis enfin vide. Si j'avais eu piscine j'aurais été fort bien placé, hélas le boulot s'est bien calmé, on est en juillet, si si je vous assure. Cyrille me fait revenir à Devecey. Pas pressé je rentre par la Haute-Saône.

    A 11h je suis au dépôt, je décroche ma caravane pour atteler une porte-bobines, j'en aurai besoin lundi. Je me charge un lot de terreau pour Jeoffroy. Il habite dans le Jura, c'est con de revenir à Besançon alors que moi j'y vais. Je complète les pleins et zou ! Je prends le temps de manger un bout à la frontière 25/39.

    Je me pointe à Vaudrey une dizaine de minutes avant le collègue, il descend son Manitou et on transvase le terreau. Une fois vide je vais au bureau, c'est un nouveau gars qui m'a l'air sympa qui gère le transport. Il me file une liasse de papelard et me dit d'aller au bâtiment rouge. Un Gavignet qui tractionne chez nous est en train d'ouvrir. Le cariste prend mes papiers, c'est du chinois, il lit et me dit d'attendre, il charge l'autre. Normal, il était avant moi. Il le charge complet c'est un peu long, à mon tour, il me pose un bout de pliage qui doit faire 20 kilos et m'envoie à l'autre bâtiment de l'autre côté. Tu te fous de ma gueule ? J'ai attendu une heure pour ça ? Je perds un peu ma calme j'avoue. Le Gavignet lui demande pour quoi il a fait comme ça, il voulait bien attendre 1 minute, l'autre est hagard, il ne répond rien. Bref. Je vais au bâtiment vert. Le cariste est surpris que je n'aie que ça dans la semi, je lui raconte l'anecdote : « toi ça fait une heure que t'es là, moi je le supporte toute la semaine. » Voilà voilà. Le second cariste est sympa et rapide, à 16h c'est fini.

    Je n'ai rien à faire à Besançon, surtout un vendredi à 17h, je me rentre par le Haut-Doubs pour reprendre un peu d'A36 à Baume les Dames.

    A 18h15 je repose le camion à Bourogne, je vous souhaite quand même un bon week-end...le ciel et les élections vous tiennent en joie.