Carnet de bord de Décembre 2024 | Partager sur Facebook |
Après mes café-pain beurre-douche j'avance de 50m et je fais le plein, pas de café mais de gas-oil cette fois. L'AS24 sur le parking c'est bien commode.
A 8h moins le quart je suis chez Edgard à Pisany. Qui se souvient d'Edgard Pisani ? Plus personne, d'accord, ma blague ne marche pas. Je livre la troisième Solaé de la tournée. Les volets s'ouvrent pile poil quand j'entre dans la cour. Papy sort la remorque, on pose la bâche dessus, il aura plus facile pour la bouger, cépafo. La mamy me présente sa carte bleue. Pardon madame j'ai oublié mon TPE. « Ah mais vous n'êtes pas modernes chez Waterair, je vais chercher un chèque. » J'avoue que le coup de la carte bleue on ne me l'avait jamais fait.
A 9h je suis à St Georges de Didonne, il y a pas mal de fourbi, kit escalier pompe à chaleur bâche à bulles enrouleur. Les clients sont des frileux. Dernière piscine de la semaine à 1km800, pas loin d'un Mc Do. La rue est trop passante, je vais me garer au calme un peu plus loin que le fast food en question. Vieille maison de ville, le portail n'est pas normalisé, ça a dû être fait pour y entrer une 4CV, aujourd'hui une caisse moderne tu oublies. Je pousse tout à l'intérieur. Au deuxième tour je ne sais pas ce que je branle avec les fourches, je passe trop près d'un poteau, je fais valdinguer le bouton de la sonnette. Meeerde ! Non, coup de bol c'est juste le couvercle, je le reclipse et c'est fini. Purée c'est le genre de truc qui n'arrive qu'une fois, c'est impossible à refaire. La cliente me dit que c'était de toutes façons pas grave, ils vont refaire la clôture. Oui bon, je ne suis pas obligé de tout bousiller non plus.
Je donne le coup de balai rituel dans la remorque et je prends la route de Bordeaux, on recharge vers Libourne. Cassage de graine là le long, à 13h30 je suis dans une zone indus toute neuve. Je sonne à la grille la petite dame me dit d'entrer et de venir au bureau avec les cartes grises et une pièce d'identité. Rebelote c'est comme chez Ricard la semaine dernière. Nan mais je ne bois plus de vin, et encore moins du Bordeaux rouge en cubi. J'ai pas envie de mourir dans d'atroces souffrances. Le type a un tire-pal à longues fourches, il prend les palettes trois par trois, je serai resté 22 minutes à quai pour un complet !
Je n'ai plus qu'à attaquer la remontée, sans stress, c'est rendez-vous 13h à Saint Vit. 13h c'est le changement d'équipe, inutile d'y aller avant. Je reprends la 10 à Barbézieux, je suis tellement détendu que chose incroyable je n'ai doublé personne ! Je me fais vieux. Non c'est surtout que ça roulait fort bien.
Je finis une 30 du côté de Confolens et je termine la journée à Deux Chaises, c'est rouvert. C'est la patron du relais de Beauce et du Moulin des Malades qui a repris celui-ci aussi. Comme disaient les Nuls dans les années 80 : ils sont forts ces Arabes. N'y voyez aucun racisme, il y a tellement de troquets qui ferment que quand un rouvre il faut s'en réjouir, point. Il a fait quelques travaux de mise au propre, j'ai fort bien mangé, c'est parfait.