Carnet de bord de Février 2025 | Partager sur Facebook |
Café, gros pain-beurre, douche à l'étage, retour au camion. Après 14h de coupure j'ai encore quasi 24 volts, merci Scania et les 4 batteries, merci pour la tranquillité d'esprit surtout.
A 8h30 je suis chez But à Mer, la petite dame me donne le quai 65, j'enlève les toiles d'araignées sur mon câble TIR. Ça me casse les bombecs de devoir couper la nuit avec ce câble, c'est juste bon pour attirer les salopards, normalement ce soir je suis chez le José, là-bas le risque est extrêmement faible mais c'est nul quand même. A 9h15 je sens la lèvre du quai se poser sur ma semi, parfait. En 25 minutes c'est chargé complet, sur les coups de 10h je m'élance sur les belles routes de France.
Bon, belles routes, pas vraiment. Les routes sont dégueu de terre, on traverse des villages infiniment tristes. J'oubliais, je n'ai rendez-vous demain qu'à 9h et demie à Dôle, autant dire que j'y vais cool cool à l'économie. Mer Meung Orléans par la nationale, ça va, c'est pas trop chiant. Ou moins que ce que je craignais. Vu le BL je n'ai que 5 tonnes de fourbi, des petits meubles des tapis ce genre de conneries et de l'électroménager. Avec ce poids pas d'hésitation après Orléans je descends par Gien et la pampa pour me retrouver à Auxerre. Je casse la graine juste avant Guy Rouxville, c'est le seul auxerrois que je connais. Si l'autre auxerrois célèbre c'est le cépage de blanc.
De là je retombe sur la N6, jusqu'à La Rochepot. Là pour les amateurs de vin ça vend du rêve : Meursault Volnay Pommard... si je gagne au loto... ah on me dit que je ne joue pas, cépafo. A 18h30 je suis chez le José à Beauchemin, zéro péage pour la journée, mission accomplie.