FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2022 Partager sur Facebook
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  • Calafell
    garé au mieux
    Madrid facile
  • Mercredi 6 Juillet 2022
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    Hier soir j'ai entendu un gars se plaindre que la douche était froide. Eh bien vous savez quoi ? Aucun plombier n'est venu réparer dans la nuit ! Les plombiers catalans ne valent pas mieux que les plombiers polonais. On est en juillet, l'eau n'est pas glacée non plus et faut bien se laver le fondement.

    Je démarre à 7h30 pour faire 8km, je suis large... Eh ben pas tant que ça ! Je tombe sur un pont à 3m50, bien sûr pas indiqué sinon je n'y serais pas allé. Donc je recule, je me fais copieusement chier au début de la route j'avais tourné à l'équerre, dans l'autre sens à contre-main c'est vraiment pas facile, un haut trottoir d'un côté, un fossé de l'autre, la journée commence bien. Je fais tout le tour du bled pour éviter ce con de pont. A l'autre bout c'est interdit aux PL, les mossos sont là pour contrôler les bagnoles, je franchis l'interdiction au ras des pieds du flic qui ne me calcule pas. Raùl m'avait prévenu que le lotissement n'est vraiment pas facile, je confirme. A un moment je m'arrête pour chercher la rue la plus large, un aborigène vient me voir et me dit que c'est interdit, faut que j'appelle la police locale pour une autorisation. T'as raison mon grand, je vais faire ça, en attendant retourne bricoler sur ta Fuego. Je trouve à me garer potablement, je suis à 500m de la maison. J'appelle Raul, il me dit qu'il en a encore pour une heure de camino, merde ça m'arrange pas. Je fais un premier tour avec l'escalier et les colis, au retour je tombe sur un vieux qui me dit qu'il attend le bus. Ben c'est bien écoute, je suis bien content... Sauf que je suis garé sur le trajet du bus, jamais il ne passe. Merde. Je referme, je me déplace et le car se pointe dans la minute, si j'étais resté là les flics seraient vraiment venus je pense. Je fais le deuxième tour, Raul n'est toujours pas là , la mamy fait le café, sort les biscuits. Le monteur se pointe enfin avec ses gars, je leur laisse déplacer l'escalier, moi je me sauve. Je m'étais garé d'une manière stratégique, je n'ai plus qu'à descendre tout droit pour sortir de la urbanizacion.

    Venga, direction Madrid. Je m'arrête casser la graine entre Lleida et Saragosse. Quand je vais à la poubelle je remarque que j'ai perdu la bavette Scania à l'arrière droit. Purée c'est quoi c'te histoire? Tout bien réfléchi j'ai dû l'arracher en reculant tout à l'heure, bizarre j'ai rien entendu ni senti. Putain ça me saoule, ça fait dégueulasse !

    Je fais ma seconde coupure au km 200 devant un cortado et à 17h45 j'attaque Madrid par la face Est. L'autre jour je ne connaissais pas, cette fois je tourne une rue plus loin, ce n'est pas plus large mais j'évite le bâtiment chelou avec les grilles et les caméras. En fait ce truc c'est l'ambassade d'Iran, tu m'étonnes que c'est surveillé. J'ai une chance insolente, j'arrive à me garer pile poil comme l'autre fois. Je sonne à la maison, Javi et ses gars ont fini la piscine, ils bétonnent les plages. Il vient avec moi, pas besoin du chariot, on se fait la Sécuriwat à l'épaule. Je fais signer mon CMR à la cliente, elle me demande ce que c'est... Elle me dit qu'elle n'a pas demandé de couverture. Tu la sens l'embrouille ? Heureusement que Javier est là, il lui dit que ça se réglera avec Barcelone: no te preocupes, no pasa nada etc... Moi j'ai mon papier signé, je me sauve. On se cadre avec Javi pour demain, il me demande si je peux inverser les deux livraisons, les bleds sont à 5 ou 10km l'un de l'autre je m'en fiche. Je fais comme ça t'arrange.

    Je grimpe sur mon cheval et je quitte la ville, sortir de Madrid à 18h30 c'est pas la meilleure heure mais ça va encore. Je prends la direction du nord, je finis à La Cabrera, je suis à 30 bornes pour demain, parfait.