Carnet de bord de Octobre 2021 | Partager sur Facebook |
Ce troquet ne ferme qu'une heure en milieu de nuit, 23h30 à 0h30 je crois, donc ça permet de partir bien trop tôt mais caféiné croissanté et douché. Je mets en route à 5h15 comme les vrais.
Je me fais un concert de Katatonia, j'écoute ça en boucle en ce moment, je remercie mon influenceur perso pour cette découverte. Sur youtube la photo d'illustration d'une chanson c'est un cadavre d'oiseau en décomposition c'est choupinou, une autre les paroles sont sous-titrées en espagnol, je comprends enfin l'anglais, je suis trop fier...
A 7h15 je suis chez Pro à Pro à Dôle. Il y a déjà deux camions à quai, dont un soviétique qui vide de l'huile en gros bidons, qu'une seule référence, 30 palettes le mec a sorti 30 étiquettes ça va vite. Moi ça va être une autre chanson, je prends la place et je vais tirer un café au distributeur. Quand je reviens il en a déjà vidé la moitié, purée c'est pas des manches ici. Je pensais qu'il allait me faire une histoire pour ma palette coupée en deux mais non il s'en tape. Cool. Il me claque les Europe vides au tablier et ciao.
Bien sûr j'ai la ramasse Parrot, c'est à 200m. Le cariste me dit : « je t'ai vu monter vers 7h et quart, je me doutais où tu allais et certain que tu viendrais après, j'ai préparé les palettes. » Pas con le gars !
Je ramène tout ça à Dev'cey comme disent les Bisontins. Je me vide, recharge un lot de prospectus pour demain, fais les pleins et je monte chez Mécano-services pour charger des gueuses pour les mines. Romain me dit qu'il n'a pas grand monde pour me charger, il me dit de prendre un Fen mais non j'ai besoin de personne j'ai mon Massey Ferguson, je préfère. Ensuite j'ai le temps je vais laver chez Jeantet. Gros blèm' les rouleaux s'arrêtent au cul de la remorque, le bidule s'est mis en sécurité. J'ai beau réarmé ça fait rien. Je rince au Karcher et voilà. Je sors et j'attends Ludo le mécano, je veux surtout pas qu'on pense que j'ai niqué la machine et que je me suis sauvé comme un voleur. Il revient au boulot dans les 5 minutes, je lui explique le truc, il me dit que ça arrive parfois, c'est un capteur qui déconne, rien de grave. Parfait.
Je vais casser la graine, enfin, dans la rue devant le contrôle technique, il fait soleil c'est sympa. A 14h et quelques un mec vient chercher mes papiers, je lui dis que je vais dépendre mon chariot, pas besoin qu'il dit. L'an dernier son collègue m'a cassé les couilles à cause des catadioptres, de je sais plus quoi et de la plaque d'immat' pas rivetée sur le Moffett, lui, nada ! Contrôle vierge sauf une ampoule de stop grillée, tout seul c'est pas facile à voir. Faut freiner, courir derrière plus vite que l'électricité, ou alors freiner très très longtemps et poser la main sur les cabochons pour savoir s'ils sont chauds... Bref, je changerai ça. Retour chez Rabasse, je dépose les gueuses et je balaie ma semi, le béton fait plein de merde sur le plancher.
A 17h je suis à Audincourt, la semaine est quasi terminée.