FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juillet 2022 Partager sur Facebook
  • Photos
  • il y a plein de lacs dans la sierra
    Pays Basque
  • Jeudi 7 Juillet 2022
  •  

    J'ai super bien dormi, ce matin il fait 14°, tu m'étonnes qu'avant l'invention de la clim les riches madrilènes avaient des résidences secondaires ici dans la sierra. Café, pain-beurre confiture et une douche chaude, c'est vrai que c'est agréable, venga ! A 8h tout pile je grimpe dans Manzanares, quand je dis je grimpe je n'exagère pas, la rue est à 18% ! Sur Google la rue me semblait facile, mouais, maintenant il y a un point recyclage et des bagnoles partout, faudrait actualiser la photo. J'arrive quand même à me retourner et reculer à 2 ou 300m de la maison. Ils sont venus, ils sont tous là, il y a même Giorgo le fils maudit, euh non, personne n'est mort à ce que je sache, mais il y a Iñaki Javier Alejandro et deux ou trois chicos. J'apporte les éléments, avec autant de bras c'est dépoté au fur et à mesure.

    Je les laisse papoter je file à l'autre, Moralzarzal. Là c'est une autre paire de manches, j'élague tous les arbres du lotissement parce que bien sûr les rues sont étroites il me faut faire tout le tour de la urbanizacion. Je viens à l'arrière de la maison, ici le trou est déjà fait je ne peux pas entrer sur le terrain, idem les gars dépotent les palettes.

    Iñaki me demande si en passant je peux faire une photo du camion devant le château de Manzanares, c'est pour faire de la pub évidemment. Je ne lui promets rien, je vais essayer mais je ne suis pas Raymond Depardon, je suis fin nul en photos. Coup de bol le « castillo » se trouve entre deux ronds-points, il n'y a pas de place pour se garer mais je me pose à l'arrache en warning pour la pose. J'envoie les photos au patron, il est content, moi aussi, j'ai une photo d'illustration pas dégueulasse pour ce carnet.

    Je préviens Laurence, pas pour la photo mais que je suis vide, elle me dit rouler. Dans la demi-heure elle m'envoie un rechargement. L'affréteuse d'Irun n'est pas rancunière, il y a 15 jours je lui ai planté sa grosse machine de 10m, là elle nous file du Besançon et Chemaudin. Laurence me prévient d'entrée de jeu que c'est à charger demain.

    Je sors de l'A1 au niveau de Lerma, je m'arrête sur un mauvais bout de parking pour manger, j'ouvre les fenêtres et il entre dans la cabine un parfum de gâteaux, ça sent super bon ici... Bé oui je suis garé en face d'une petite usine de biscuits. Donc je mange et je vais faire un tour par l'odeur alléché. Bon le magasin d'usine c'est juste une table de brasserie comme pour le méchoui. La fille me vend une grosse boîte de biscuits, 1€80... Je reviendrai...

    J'ai un chargement de demain mais bien sûr je vais tenter ma chance. L'usine est un peu bizarre, il faut entrer dans une autre boutique, on est en Espagne, rien n'est indiqué, on est censés connaître.

    Bascule, le mec me dit, porte F. Oh c'est bon ça. Porte F, le pontier me dit d'entrer et d'ouvrir. Oh là ça sent très bon. J'ouvre le toit, le gars revient deux minutes plus tard : problème on n'a pas tout, le reste est fabriqué sur un autre site, ça vient avec une navette demain 9h. Mierda !

    Je demande aux gars s'il y a un resto dans le coin, non rien d'ouvert le soir. Je remonte à Vitoria j'en profite pour faire le plein d'Ad-blue, ce sera fait pour demain.