| Carnet de bord de Novembre 2022 | Partager sur Facebook |
A 6h je suis à Bourogne, le temps de ranger mes affaires, garer la bagnole, je démarre à et quart. Besançon passe crème, ça doit être dernier carat avant le bordel, en face c'est pas la même, il y a la queue au feu de régulation à Beure. Comme un lundi je m'arrête à Villemotier pour le café pain aux raisins et un bout de pain pour midi. J'en profite pour refixer un extincteur. On a eu la visite l'autre jour et je l'ai mal remis, il cogne dans la boîte fixée derrière la cabine, je me fais des frayeurs en me demandant ce qu'est ce bruit.
Comme d'hab' les 4h30 m'amènent à Lyon, je monte dans la niche une demi-heure à Feyzin. Un peu plus loin on se croise avec les copains, Manolo puis Phil un peu plus loin, on papote au téléphone. Je mange un bout à Tavel en vitesse et pour 15h je suis à Sussargues. La maison est dans le centre du pays, je reste un peu loin. Le client avoue qu'il avait oublié la livraison, heureusement il était chez lui. Pas de portail il faut tout passer au-dessus du mur, on se fait ça à deux, normalement c'est pas notre boulot, m'enfin... Le gars me file dix balles quand on a fini.
Ensuite il me faut aller à Mudaison, c'est pas loin mais c'est chiant, entre la ligne TGV, l'ancienne voie ferrée et des travaux puis une route barrée je me suis bien fait chier. Belfort-Montpellier il faut 8h de volant, ça me laissait 1h de battement, elle a déjà bien fondue. Pour gratter une minute ou deux de manœuvre je reste à l'entrée du lotissement, j'ai bien fait au fond c'est tout petit avec des bagnoles de partout. Je livre une grosse piscine chez des gens bien sympas.
Il me reste une demi-heure pour aller au resto, ça va le faire tranquille... Oui mais non pas à Montpellier. A 18h c'est le gros bordel, je me gare au relais du Soleil avec 9h11 de volant, je suis dég'. Je valide quand même une 11h, heureusement. On est lundi je tombe donc sur deux gars comme lundi dernier un Vosgien et un Rochelais : « ah salut Pierre tu bois un coup ? » Oui mais un seul, là c'est plus mon anniv'. Ils m'ont avoué que le mercredi ils ont eu un peu mal aux cheveux.