Carnet de bord de Février 2023 | Partager sur Facebook |
A la douche, dans le local hein, pas dans la douche je tombe sur Ludo 42, on papote un peu, on boit un café et je me sauve. Oui mais non, cette fois je tombe sur le jeune Renaud 71 et son superbe Panzer, on ne discute que deux minutes j'ai validé mon ticket de parking, faut être sorti dans les dix minutes.
Au fur et à mesure que j'avance vers Montpellier Google augmente le temps de trajet. Gnin ? A partir du péage à l'entrée de Montpeul' c'est un bordel indescriptible. Il pleut, il y a la grève, j'apprendrai plus tard qu'un gars en scooter s'est fait shooter, c'est simple je suis bloqué à la pancarte 2000m de la sortie Vendargues, j'ai mis 26 minutes pour y arriver !
Je livre un totem comme ils disent aux panneaux Girod. Le portique est couché sur trois palettes, le mec en chie un peu pour le sortir, moi à quai chez nous j'ai juste eu à le pousser dans la semi. Quand je ressors il est un peu plus de 9h, le bouchon est un peu résorbé pour moi mais à chaque sortie c'est le bouz complet, des bagnoles à l'arrêt sur la BAU et toujours des connards qui remontent la file pour s'insérer au dernier moment.
Je commence mes livraisons Wat à Balaruc les Bains, je m'inquiétais un peu, la rue fait des S mais ça va encore. Ensuite je vais pas loin, à Mèze, dans le centre du pays. Énorme coup de bol je trouve à me garer près des marchands de coquillages, je suis sur des places en zone bleue mais j'ai pas bien le choix, en plus il tombe des seaux d'eau, c'est bien ma veine. Je n'ai plus qu'à faire 3 ou 400m en chariot dans le centre ville. Le pépé m'ouvre un porche, c'est grand, j'entre avec l'engin. Je dépose une rénovation contre un chèque, le temps de revenir au camion je suis trempé, mon futal colle aux cuisses, affreux.
Petit kif, pour reprendre l'A9 je passe par Montagnac, j'adore ce coin. A 13h30 je suis à Canet en Roussillon, il pleut toujours autant et ici il y a un vent terrible, comme toujours me direz-vous mais aujourd'hui c'est atroce, les poubelles sont couchées, il y a des déchets partout. Depuis la maison des clients on entend la mer, je vais voir à pied quand j'ai fini... C'est spectaculaire. Raymond Devos aurait dit : « la mer est démontée », mais pour le coup oui, les vagues partent dans tous les sens, deux photos et je me sauve.
Comme d'hab' la suite est à Madrid, faut que j'avance. Je veux m'arrêter au gas-oil à Figueras à l'AS24 mais il y a une queue incroyable, je ne comprends pas pourquoi, je file à la Petrem.
Tout à l'heure on s'est croisé avec Phil, il m'a dit que c'est le binz vers Vic, c'est toujours le cas selon Maps, je passe par Barcelone mais à 18h c'est complicado. Maps annonce 30 min de bouchon à la bifur qui descend au port sur l'AP7, j'esquive en montant par Manresa. Sur les points hauts il neige, les chasses-neige tournent, c'est dégagé heureusement. Ça se transforme vite en neige fondue comme on dit en Franche Comté.
Je finis ce périple chez Pepa comme mardi dernier, sauf que j'ai 10h07 de volant pour 718km, le tout sans éteindre les essuies-glaces, il faut de l'eau, on en a.