FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2025 Partager sur Facebook
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  • donc là c'est bon !
    chez le cariste débile
  • Vendredi 7 Février 2025
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    Je fais l'ouverture avec comme d'hab' un café et une douche vite fait. A 7h moins le quart je suis chez FM Laudun. Il y a du monde ça bouchonne, la fille à l'accueil me dit que je vais devoir attendre mais mon téléphone sonne dans les 5 minutes à peine. Le cariste ne rechigne pas à me sortir les 4 palettes pas pour eux, il vide son lot, et repose les palettes au fond. Son collègue contrôle pendant ce temps. Ici pas de parc à emballages, on récupère les Europe directement sur le quai, je lui fais faire deux piles posées juste aux portes. Je passe une sangle histoire que ça se tienne et zou !

    Je vais les redonner à la conserverie à Tarascon. Au bureau le mec couine, détends-toi la station, elles sont aux portes, il y en a pour 15 secondes. Ok , il m'envoie un cariste. Je vais me tirer un café au distributeur et je file.

    Il me reste les 4 palettes pour Saint Martin de Crau. J'en chie un peu pour trouver, l'entrepôt est sur un genre de contre-allée, le bâtiment est caché par une rangée de pins, je suis passé devant sans le voir. Ici le réceptionnaire est super brave, il arrête ce qu'il fait et vient me vider de suite. Je n'y serai pas resté un quart d'heure. Cette fois je suis vide.

    On recharge chez Gifi à Miramas, il faut téléphoner une heure avant. Il n'y aura pas une heure mais tant pis. Donc je préviens de mon arrivée, la fille au téléphone me dit : « tu peux venir, c'est prêt. » Ah on se tutoie ? Je ne me prends pas pour Louis XIV, on peut me tutoyer.

    Je suis donc au Clesud à 11h, la nénette me donne un quai de suite. Je lui fais mettre le Besançon devant, le lot restera dans la semi et le Audincourt aux portes, ce sera pour moi ou pour Jean-Charles je ne sais pas encore. A midi je récupère mes clefs vers la fille, c'est chargé complet. Purée ça a admirablement bien marché ce matin.

    En comptant hier soir j'avais prévu de rentrer samedi mais il me reste 7h de volant, si ça voulait rigoler... Allez feu !

    J'avale une boîte de sardines sur l'aire au pied du Grand Bœuf en 15 minutes. Ce qui m'inquiétait c'est la traversée de Lyon, un vendredi de départ en vacances... J'y suis sur les coups de 15h et quelques. Maps indique la même durée par le vieux périph ou l'A46, va pour l'autoroute. Sauf que le temps d'arriver la circulation s'est chargée, comme toujours ça chie un peu en bas de la petite bosse au niveau de la sortie Heyrieux. J'ai dû perdre une ou deux minutes pas plus. Je finis mes 30 avant Bourg, d'ici je rentre tranquille. J'appelle Cyrille, je garde le Audincourt. Bien.

    On est vendredi, ça roule pas fort de Poligny à Besac', c'est plein de bagnoles, ils me fatiguent. A 19h pétantes je suis à Devecey, Étienne m'attend. Je me mets à quai et c'est le drame. Ces bimbins de chez Gifi m'ont chargé à l'envers putain ! Pas le choix, il nous faut tout sortir. A deux ça va pas trop mal heureusement. Seul truc l'abruti qui m'a chargé a gerbé une palette de lourd sur du Sopalin. J'attrape le Fen et je la descends. Un colis de Sopalin est abîmé, je le retourne et je le cache au milieu, ni vu ni connu. Je vais décrocher derrière, je récupère ma semi et on recharge mon lot.

    A 20h on enclenche l'alarme. Une bonne heure plus tard je suis à Audincourt, en face je vois que le Gifi est éteint, tant pis s'ils ne veulent pas bosser... Je me gare avec 10h02 de volant, au poil l'histoire.