FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Avril 2021 Partager sur Facebook
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  • c'est Madrid lĂ -bas
    repos !
    lotissement bien gardé
    province de Soria
  • Jeudi 8 Avril 2021
  •  

    Ici on mange pas mal, le menu routier est à 10 balles tout rond mais les douches sont minables. Donc comme d'hab' je m'arrête au km ciento doce pour déjeuner et me laver en vitesse. Je redémarre jusqu'au km 103, il y a une karcher en libre service sous un tunnel. La machine n'est pas bien vaillante, guère plus que ma trottinette de jardin mais pour 1€ tu peux enlever les moustiques, foutre un coup sur la cabine et les jantes. Pourquoi je n'ai pas tout fait ici me direz-vous ? Parce qu'ici la douche est à la station, pas au resto, on perd du temps et je suis pressé.

    Quand je redémarre je reçois un Whatsapp d'Iñaki, le client n'a pas payé, faut pas que j'y aille avant 9h30, il me retrouve là-bas. Bon bé du coup je suis moins pressé.

    Donc à 9h30 je me gare à San Agustin de Guadalix. Deux monteurs sont déjà là, dont le gars qui parle français, ou suisse romand disons. Iñaki arrive dans les 10 minutes, tout est ok, on déballe. On est 4, on se fait l'escalier à la main par dessus le portillon, c'est du gâteau. J'aime bien être avec eux, c'est pas des manches à couilles, ils vident le local technique de la pompe et du filtre, c'est une coquille vide facile à passer aussi. Ça me va bien, on a encore du taf. Je referme et je file.

    La traversée de Madrid est tranquille, pas un coup de frein, faut dire qu'il est 11h, on est au creux de la matinée.

    A midi moins le quart je suis dans un gros lotissement avec gardien et tout, faut montrer patte blanche. A peine garé Iñaki arrive aussi. Le client est en chemin. J'ai entendu dire que Javier a pris son compte, il n'est pas là ce matin, j'en parle au chef. Je sens qu'il a bien les boules, Javier est parti vendre des piscines de la concurrence avec Jesus l'ancien chef d'agence de Madrid. J'ai vu hier à Barcelone qu'un nouveau vendeur est en formation au siège, espérons qu'il ira bien... S'il n'y a plus de boulot sur la capitale je vais faire quoi ? De la région parisienne ? Ils veulent ma mort ?

    Le client arrive, on lui pose sa baignoire vite fait. En partant Iñaki me dit : à la prochaine, vite j'espère. J'espère aussi, j'espère aussi...

    Sachant que je serais vide du temps de midi j'ai appelé Laurence à 11h pour ne pas attendre bêtement, comme d'hab' on recharge à Morcenx pour Vesoul. Perfecto, vamos !

    Il est tard je mange un bout sur le M50 puis café solo à Alcolea del Pinar. Comme les vrais je remonte par le centre, Medinaceli, Almazan, Agreda, Pampelune. J'adore cette route en Castille y Leon, pas un chat, pas un radar, ça enroule à 90 tout du long, le kiff !

    Il me restait 4h45 ou 5h45 à rouler, au choix. J'ai 8h54 de volant à l'entrée de Pamplona, traverser la ville en 6 minutes avec tous les ronds-points je ne le sentais pas, je me gare à l'Andamur. Je me garde mes 10h pour demain, ça change rien. Le menu est à 10€50 boisson comprise, 11€70 avec le café, je ne recule devant aucun sacrifice.