| Carnet de bord de Octobre 2021 | Partager sur Facebook |
Grosse journée donc, je démarre à 9h et demi, 5 minutes plus tard je suis dans le Technoland. Les prospectus je connais on le fait assez souvent. Je tends mes papiers au réceptionnaire, il me dit qu'il y a un problème. Ah ? « Oui ici vous êtes chez Distripub, vous, vous allez chez Médiapost. » Oh le moment de solitude ! Un moment de honte est vite passé, demi-tour, les deux trucs sont à 200m l'un de l'autre.
Chez Médiapost le gars me dit que je n'ai pas rendez-vous, mais qu'il me prend quand même. Encore heureux, je suis le seul camion ! On vide à quai, facile, en repartant il me donne un papelard délirant. Le mec qui a écrit ça est loin du monde du transport et des affrètements en cascade. Comment voulez-vous qu'on prenne rendez-vous une semaine à l'avance avec des lots qu'on prend la veille sur les bourses de fret ? Ce serait au transporteur qui affrète de le faire mais il ne sait même pas si son lot va partir. Le gonz qui a décidé de ça c'est le Petit Prince, il vit sur sa petite planète et il rêve à un monde du transport idéal.
Retour chez ma chérie, nettoyage d'automne de la cabine, changement de l'ampoule de stop grillée, j'ai de quoi m'occuper.
J'ai pas mes trois heures de coupure mais j'y retourne quand même... A 14h je suis à Seppois, ce salopard de Jean-Charles m'est passé devant, je vais gueuler au bureau. Nan je déconne, moi je charge à 15h lui à 16, les caristes ont pris de l'avance, JC habite de l'autre côté de Besac', je le laisse passer avec plaisir. J'ai un bon gros chargement, en trichant un peu tout passe au sol. Les filles sont dans les clous pour les papiers, tout va bien, à 16h15 je me sauve.
Retour à Bourogne, je balance mon sac dans la Fiesta, bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.