Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Les douches ont été refaites, c'est propre, parfait. Ici comme d'hab' il faut sortir sur les coups de 7h, dernier délai. J'arrive donc à Juvignac avec un peu d'avance, pas grave les clients sont sur le pied de guerre. Leur frigo a pris feu, la maison est en travaux, ils ont la cuisine dans le garage, pour payer le café c'est parfait. Je dépose une grosse réno-margelles-Paso en échange d'un chèque. La rue est sans issue en camion, le pépé m'aide à reculer, la circulation est terrible, l'enfer sur Terre. En m'imposant un peu j'arrive à sortir.
La suite est à Bédarieux, à 9h30 je retrouve Philippe, son petit chien et son petit camion dans la zone artisanale de l'autre côté du nouveau pont en ferraille. Bon nouveau, il a peut-être 15 ou 20 ans ce pont. Quoi qu'il en soit c'est bien commode pour garer le camion, en plus maintenant il y a une grosse boulangerie. Je dis à Philippe que je suis désolé de lui bouffer sa matinée, il me répond que ce n'est pas grave il a mis ses neveux sur le chantier, du coup il paye le café et les croissants à la boul'. On traverse Bédarieux, on se fait arrêter par un type en fourgonnette, bien sûr c'est le client qui nous attendait. Il m'explique que c'est impossible de monter chez lui même en petit camion. Je ne vois pas trop comment ils ont fait avec la piscine neuve à l'époque, m'enfin, je balance le liner dans sa caisse, un chèque et c'est terminé. Purée si j'avais su... Philippe me dit qu'il s'en fout, lui la prestation lui est payée et voilà. Ma foi, puisque tout le monde est content...
Je redescends de la montagne en vitesse, direction Béziers, j'ai encore une rénovation à livrer avant midi. Je suis à 11h et quelques à Lespignan chez un couple de retraités, Gérard et Patrick. Bah oui même les garçons sensibles vieillissent. Je pose la palette dans le garage et je file, pas loin.
Fleury d'Aude c'est le bled d'à côté mais il y a un pont aux 12t, il me faut faire le tour, revenir l'Oppidum, puis Nissan Coursan et enfin Fleury. Dans les commentaires sur ma feuille c'est écrit : « attention au choix de la route. » Le choix il n'y en a pas vraiment, faut serpenter dans Coursan, slalomer entre les bagnoles garées, ne pas hésiter à monter sur les trottoirs. Je mange un bout par là.
Arrivé à Fleury je reconnais le coin, j'ai livré une réno dans la rue il n'y a pas bien longtemps. D'entrée le client me dit qu'il a perdu la clef de contact de son camping-car, purée c'est la merde. Il semblerait qu'il n'ait pas de double, un boulet ! On se fait la pompe à chaleur à la main, la couverture Sécuriwat pareil. Il y a un portillon qui donne dans le jardin, je passe l'escalier puis le kit, puis les margelles, ce n'est pas rangé mais au moins c'est à l'intérieur, je peux pas faire mieux, je suis même allé au-delà de ce qu'on me demande.
Ensuite j'ai un peu de temps devant moi, j'ai rendez-vous à 17h à Montséret au-dessus de Narbonne dans les Corbières. Ici je me souviens, je me gare devant la cave coopérative, ça fait une grande place, fastoche. La cliente est chez elle, je dépose une petite piscine sans escalier sans margelles, ça va vite. J'écris aux deux concessionnaires de Tarragone et Lérida pour demain, ils sont au courant tout va bien. Laurence m'a trouvé un retour, au poil !
Il ne me reste plus qu'à descendre à Fitou, j'y suis à 18h30, c'est déjà compliqué pour se garer...