Carnet de bord de Février 2023 | Partager sur Facebook |
Je fais l'impasse sur le petit déj ici, à l'issue de mes 9h je file. Après Saragosse les panneaux lumineux annoncent de la neige dans le Frasno. Ce que j'aime dans ce pays c'est que quand la neige est annoncée les chasses-neige sont au bord de la route, moteur tournant, l'arme au pied. A un moment dans le Morata l'altitude grimpe à 1000m ça commence à faire mais je n'ai pas vu de merde blanche, je ne vais pas m'en plaindre. Coupure à Medinaceli pour déjeuner et me doucher, retour au camion j'ai 41 minutes, patience. A partir de là le mauvais est passé, ça descend tranquille jusqu'à Madrid.
A 10h30 je retrouve Alejandro dans un lotissement de merde à Cabanillas, c'est juste à côté de Guadalajara. Les rues sont coupées à l'équerre, des bagnoles garées dans les angles, des arbres pas élagués, c'est difficile de garder une carrosserie sans rayures. J'y vais au pas, j'ai toujours la hantise d'arracher une trompe avec une branche. C'est le même binz pour repartir, à cause des voitures mal garées je ressors à contre-sens, pas le choix.
La cliente suivante ne sera là qu'à midi, on a le temps on va boire le café dans un troquet. On traîne un peu puis on va à Coslada. Il me faut passer en ville, c'est interdit aux 12t, par endroit c'est un peu juste mais ça va. Alejandro a fait venir Javier le chef des monteurs, faut qu'on se paye tout à la main. Quand on arrive aux margelles il me dit de les poser dans l'allée avec le chariot, il les fera déplacer plus tard par ses gars. C'est une bonne idée. Pour repartir par le jeu des sens uniques c'est bien plus facile, je suis vite à l'autoroute. Laurence m'a envoyé un message, on recharge demain à Hendaye. Je sors de la capitale et je m'arrête au premier parking, il est presque 14h la tartine de pain grillé de chez Carlos Mary est loin.
Ici il fait grand beau, je roule sous le soleil c'est bien agréable. Pas d'arrêt à Lerma, on a du stock de biscuits mais je coupe un quart d'heure un peu plus loin pour mon cortado de l'après-midi. Je combine mes heures, si je fais 10 aujourd'hui je vais me retrouver après l'Etxegarate, une zone sans parkings et rien pour manger ce qui est pire. Je stoppe à San Roman avec 8h50 de volant, je garde ma seconde cartouche pour demain.