Carnet de bord de Juin 2023 | Partager sur Facebook |
Réveil 6h30 comme tous les matins cette semaine, café-boule de Berlin-douche. A 8h je suis chez Parrot à Dôle, toujours avec leur quai merdique à souhait. Le gars m'attaque de suite, ils vont avoir du stock pour faire des grilles de fours et des grilles devant les phares des camions de chantier. Le chef de quai me dit qu' ATS a un lot à ramasser, j'appelle Cyrille, non moi je vais à Dijon. Je suis presque content d'aller au groupage de pinard, j'ai eu peur de ne pas passer la barre des 1000 km cette semaine. J'y vais par la nationale, tranquillou.
Je passe au pain dans la zone commerciale à côté, chez Martelet c'est jamais prêt avant fin de matinée, si ça merdouille je pourrai casser la graine. Je vais m'inscrire, le mec me dit : « reviens dans une demi-heure. » Mouais, une grosse demi-heure alors. Je m'installe avec un bouquin, le chauffeur à côté revient à son camion et me dit : « ils disent qu'il faut que tu te mettes au quai 3. »
J'ai été médisant, à 11h je me sauve avec un lot partiel, j'ai toujours ma piscine en retour devant.
J'ai un petit accroc dans le toit, dû à une branche certainement, et un rivet qui a sauté, je vais faire réparer ça à Rioz, pour une fois que j'ai le temps.
Je coupe au travers par la Haute-Saône, surprise le village de Mirebeau est dévié, je me voyais déjà, pas en haut de l'affiche, mais faire une jolie photo de ce patelin. Tu parles, maintenant on prend une rocade entre deux ronds-points, c'est archi nul.
Je suis chez le storiste à midi et demi, j'ai le temps de manger. Quand le patron revient de la soupe il me fait mes deux bricoles. Un rivet en moins sur le toit c'est rien mais en cas de fortes rafales genre entre Narbonne et Perpi, le vent s'engouffre dans la brèche et tu te retrouves avec un cabriolet en moins de deux. Je sais de quoi je parle ça m'est arrivé quand chez Buffa on s'est fait racheter par l'autre clampin de Besançon, il n'y avait plus un rond pour acheter des pneus et refixer les bâches, la honte ! Enfin bref.
Je rentre au dépôt et je vide le pinard, aidé par le jeune Kevin, ça file. Je fais les pleins et je descends à la halle SNCF, je vais charger...pour lundi ! Avec Nico on charge ce qu'on peut, le reste arrive demain matin. Pas la peine de remonter la semi à Devecey, je décroche, je vais voir Pauline, on se cadre pour demain matin et je saute dans la Fiat---> maison.