Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Pas de risque d'avoir la grande douche ou la petite, il n'y en a qu'une moyenne, en taille mais c'est nickel propre. Café pain-beurre et je suis paré pour affronter les aléas du métier.
Boh les aléas, pas de trop ce matin, c'est même tranquille. Je commence dans un vieux lotissement de Mont de Marsan, une rue s'est allongée, il y a trois maisons neuves au bout. La cliente s'excuse elle doit emmener son nain à l'école. Pas de problème madame j'ai l'habitude, je fais mon truc tout seul, je fais le contrôle quand elle revient. Nickel.
Après ça je vais à Hagetmau pour une réno. Encore un vieux lotissement, vieille maison, vieille piscine, tout est vieux sauf le client, c'est un jeunot de mon âge... Un chèque et je file.
La suite est de l'autre côté des Pyrénées comme toutes les semaines. Là ça va, c'est à peine une petite balade. La balade je la fais pour rejoindre Dax depuis Hagetmau, il y a une nouvelle interdiction j'ai voulu respecter, pour une fois, punaise il y a une chiée de détours, j'aurais mieux fait d'aller tourner à Tartas directement. Ou de franchir l'interdiction comme d'hab'. A vouloir être honnête...
Pour 15h je suis de l'autre côté de Bilbao à Zalla. En espagnol ça se prononce Zaya, comme Zaya quoi ! Je retrouve Lorenzo qui m'attend à l'entrée du lotissement, ça fait un moment qu'il m'attend, avec les tunnels le gps déconne et j'ai loupé ma sortie, pas bien grave. On livre la dernière piscine de la semaine, grosse piscine dans une grosse maison. Je ne m'éternise pas, je dois recharger avant 18h. C'est pas bien loin m'enfin, dans ce pays on perd vite du temps.
A 17h je suis chez Thyssen, Laurence m'a prévenu que j'aurais deux points de chargement. Il y a un ou deux camions mais le chargeur pas con me fait passer devant les autres à la bascule pour que j'aille à l'entrepôt avant 18h donc. A l'autre truc je sonne au portail, la chica me demande mon 06 et d'attendre dehors. Je la sens mal l'affaire, ici la cour est toute petite et depuis la rue on ne voit s'il y a du monde à l'intérieur. Donc je me gare et le téléphone sonne aussitôt. Cool. En fait il n'y avait personne dedans elle aurait pu me faire entrer direct, bon pas grave. Le cariste me charge deux lots en vitesse et je retourne à l'usine. Je n'ai plus qu'un camion devant moi, en cours, j'en profite pour attaquer le programme pour dans 15 jours, ça vient de tomber. Première chose je regarde l'endroit où je finis, ce sera Madrid, cool.
Quand l'Espagnol s'en va enfin je prends la place sous le hall, il faut revider les bobines déjà chargées parce qu'elles sont dans le mauvais sens, il paraît que ça vide à quai. Un emboutisseur à Pont de Roide avec un quai je vois pas trop mais je ne les connais pas tous. C'est un peu long quand même l'affaire, le mec est sympa il discute bien c'est déjà ça. Sur les coups de 20h je referme et je me casse, ça fait presque 3h pour charger un complet.
Si ça avait marché un peu mieux j'aurais pu remonter jusqu'à Bayonne mais là c'est mort. Je me souviens d'un troquet en face de la papeterie à Hernani, c'est pas loin de l'autoroute, au calme, je vois voir. Peau de zob, c'est fermé. Il ne reste plus que le plan Z, Oiartzun. Pour éviter un manche à 50 € en pleine nuit je me gare à nouveau à l'AS24, personne ne me dit rien, parfait. Je descends souper au Valcarce, menu à 10 balles, le top.