FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2022 Partager sur Facebook
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  • le Perthus
    lovely Catalunya
  • Mercredi 9 Mars 2022
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    Je commence au Perthus, dans le village. J'avais appelé le client la semaine dernière, il me semble assez fiable, je l'ai rappelé hier pour qu'il me rafraîchisse la mémoire. Je m'arrête en vitesse au Boulou, aux anciennes douanes il y a maintenant un cardiologue, un labo, divers services et une boulangerie. On a le droit d'y aller en camion puisque c'est le terminal de l'autoroute ferroviaire comme ils disent. J'avais pour consigne d'appeler une fois le client quand je serais au Boulou. En montant par là on passe presque au pied des viaducs de l'autoroute, c'est assez impressionnant. Je trouve mon gars comme prévu, il est allé chercher à la police municipale la clef d'une barrière, il m'ouvre et on grimpe. Je dis bien on grimpe, c'est 13% ! La route est mouillée ça patine, je ne suis qu'à moitié en confiance. En haut on se gare sur une grande place, facile. Je livre encore une grosse rénovation margelles escalier. Ensuite le plus sage serait de redescendre par où je suis venu mais je vais me retrouver au Boulou, ça ne m'arrange pas. On fait le tour du pays en voiture, ça doit passer. Le gars part bosser dans le centre, il m'ouvre la route, c'est fin mais ça passe. C'est la première fois que je passe dans le Perthus en camion. Arrivé à La Jonquera je suis soulagé, je m'offre un café-napolitano chocolate pour fêter ça. C'est surtout qu'à Fitou les croissants sont dégueu'.

    Je passe en vitesse à Santa Perpetua pour dire bonjour et voir Montsé un petit coup, elle va partir en congés de maternité bientôt.

    A midi pile je suis à Tarragone, devant le garage Harley c'est le bordel comme toujours, une Mini est super mal garée. Je descends pour voir, j'entends en français : « Marie t'es mal garée, pousse ta voiture. » Ils sont partout ces Français et ils ne savent pas se garer proprement. Je vide une piscine complète chez Pablo, j'en profite pour couper 30, avec les 15 du café à La Jonq' ça fait le compte.

    Ma dernière piscine est du côté de Lérida, je grimpe le col et arrivé sur l'A2 je mange un morceau.

    A 15h je suis dans les champs, j'hésite entre deux chemins quand je vois arriver un Ford Transit logoté Waterair. Le gars s'appelle Martin, je monte avec lui, on va faire la vuelta, c'est un peu juste pour le demi-tour mais ça va aller. La piscine sera à l'arrière de la propriété, je fais le tour en chariot. Je suis impressionné ! Il y a déjà une vieille piscine de 10m par 5 en gros puis derrière une haie une autre de 6 par 4 peut-être, tout est dégueulasse, écœurant, du bordel partout, une télé comme chez ma grand-mère dans les années 80, des gravats, des poubelles, c'est épouvantable !

    Je fais mon truc et je me sauve au plus vite. Laurence m'a trouvé un rechargement à 20 bornes de là, avant 17h.

    A 16h je suis à Balaguer dans une entreprise agricole. Je dis à la fille au bureau que je viens charger de la paille pour la France. A sa tête je comprends que c'est pas gagné ! Moi on m'annonce des bottes de paille rectangulaires. Elle appelle son chef... Le mec rapplique, le nom de client que je donne, la destination, la cam', rien ne correspond ! Lui il me dit qu'il a des big-bags à charger pour la France. Pendant que ça discute je retourne au camion, j'appelle un 06 que Laurence m'a donné, c'est le destinataire ; il me dit qu'il attend bien des big-bags. Ouf ! Je retourne au bureau, l'affaire s'est arrangée. En fait c'est bien de la paille, mais réduite en poussière pour faire litière dans les élevages de volailles. On charge, c'est un peu long, il y a bien sûr une poussière terrible sous ce hangar, faut laisser les fenêtres fermées.

    C'est à livrer vendredi matin, faut que je m'approche quand même au mieux ce soir. Le mieux ce sera l'Altamira à Gérone, là où la douche est en or.