FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2023 Partager sur Facebook
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  • c'est n'importe quoi ...
    mais on comprend quand même
  • Jeudi 9 Février 2023
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    Bien sûr hier soir il n'y avait plus de place sur le parking, ce matin je traverse la rue pour aller déjeuner et me doucher. Petit arrêt pas loin à l'AS24 pour compléter le gas-oil, j'attends au chaud dans la cabine pendant que ça coule il fait un froid de gueux ce matin. Ça caille mais la route est sèche je peux descendre l'Etxegarate, à vide chariot au cul, sans avoir la boule au ventre.

    A 8h et quelques je suis à Hendaye chez Ibaremborde. J'entre dans la cour, un cariste vient à ma rencontre, je lui raconte ma vie, il me dit : « regarde, ce camion s'en va, mets-toi à sa place, quai 1 »

    Oh ça commence bien l'histoire. Pendant que le gars dégage j'ai le temps de dépendre mon chariot. Une fois à quai un mec des bureaux vient me voir : « ah mais le lot pour le 21 je l'ai prévu à midi, j'espère qu'il sera là avant. » J'enlève la lèvre du quai, prêt à aller me garer plus loin, le cariste se pointe, non le lot de 21 est là, c'est le chargement pour le 69 qui n'est pas là. Putain c'est l'ascenseur émotionnel ici ! Il me demande si ça me dérange de choper un tire-pal, à deux ça ira plus vite. Tu m'étonnes, bien sûr ! On charge un complet de bouteilles vides, à 9h je me sauve, ça a super bien marché en fait.

    Je n'ai plus qu'à me rentrer, et croiser les doigts pour passer Bordeaux. Sur les coups de midi je suis à Cestas, je me tâte, faudrait couper mais la rocade est au vert, ici ça peut virer en rien de temps, venga ! On est à l'arrêt juste à la bifur N10- pont d'Aquitaine, rien de grave. Je mange à la première station. Moi ces files de camions à la queue leu-leu sur la 10 ça me fout le bourdon, dès que je ne vois personne dans les rétros...mort aux cons. Un jour je me ferai choper c'est sûr mais vu les dizaines ou même centaines de camions que j'ai déjà cramé c'est rentabilisé et vous ne me verrez pas venir pleurnicher ici.

    Cyrille m'appelle, il me demande comment on s'organise demain, je lui dis que c'est con de ramener ça à Besançon même si le rendez-vous c'est lundi, il fait appeler, on peut y aller demain matin. Parfait.

    L'esprit tranquille je finis la journée au Tom Bar avec 9h56 de volant et 808 km, c'est pas un record mais c'est pas mal.