FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Octobre 2024 Partager sur Facebook
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  • Barrez-vous ouais
    Alzey en bas
    pas d'étincelles surtout!
    sur des km et des km
  • Mercredi 9 Octobre 2024
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    3 balles la douche c'est correct, surtout quand on sait que sur la N1 avant Burgos il y a une station où la douche limite propre est à 4 boules.

    A 8h je suis à Alzey, adresse facile à trouver, le gars est patron d'un garage de bagnoles, son nom est écrit en grand. Qui dit garage dit rue très passante pour exposer, comme je n'ai pas envie d'exposer mon petit corps aux pares-chocs je vais me garer au calme à 200m. Petite rue qui se termine par un T, je me retourne sous des arbres, j'entends un crac, j'ai cassé une branche avec le porte à faux avant, rien de grave. Les passants sont au spectacle. Premier tour avec l'escalier, deuxième avec le reste, quand je reviens les flics sont là. Ils me disent que j'ai touché un lampadaire en manœuvrant. Oouuhlaaa ! Je leur fais faire le tour de mon camion, il n'y a rien. Ils discutent entre eux, je comprends rien, ils me demandent mon permis, papiers du camion et au bout de 10 minutes ils se cassent. Le lampadaire n'a rien non plus, c'est pas un truc de première jeunesse non plus. Purée c'est quoi l'embrouille, ils vont nous mettre la carotte ? Qu'est qu'ils ont raconté les vieux sur le trottoir ? Putain je suis dég'. Je prends quelques photos et je me casse. Bien contrarié.

    La suivante n'est pas bien loin mais là l'accès est bien pourri, une ruelle de vieux lotissement en chicane, un gars me dit que je peux y aller ça passe. Non non j'avais vu sur Mpas, je vais voir à pied et ça se confirme, je reste à l'entrée de la rue, je bouche un peu mais pas le choix. Petite piscine, tout dans le garage, quand je reviens le camion de poubelle veut passer. Je leur dis que je pars dans 5 minutes, ils attendent sagement que je referme et me font la circulation pour sortir en sécurité. Putain de pays de merde où ils appellent les flics pour rien mais où ils sont serviables.

    Je mange un bout sur l'autoroute vers Wiesbaden et à 13h je suis dans un vache de grand lotissement, toutes les rues sont à l'équerre, certaines larges, d'autres pas du tout. J'ai rien cassé, j'ai bien repéré l'itinéraire pour sortir. Des gars sont en train de faire le trou, c'est une boîte hollandaise dites-donc ! Ils ont passé la pelle dans le jardin avec un gros télesco, un Actros 5 pour tirer le porte-chars, ils ont du matos les types, c'est pas Philippe à Poussan avec son Nissan hors d'âge. On passe l'escalier par-dessus la palissade avec le Moffett, le client est content. Venga !

    La dernière livraison est plus loin, direction Nuremberg. Le long de l'aéroport de Francfort je roule sous la caténaire de test pour les camions électriques, sous les ponts je me décale sur la deuxième file, c'est bien indiqué 4m, avec mes 4m14 je ne fais pas le malin, ça doit passer tranquille je pense mais dans le doute... Le bordel commence à Heidelberg, à une bifurcation il y a des travaux, on paume un gros quart d'heure, ce n'est que le début. Bien sûr il pleut à seaux, travaux, interdictions de doubler, bouchon, travaux, bouchon, c'est l'enfer. Les minutes supplémentaires défilent. J'envoie un texto aux clients, on me répond : « merci je préviens le client. » Mais t'es qui toi ? Je pleurniche mais en face c'est pire, vers Heilbronn la file de camion à l'arrêt est ininterrompue sur des km.

    A 17h45 je suis enfin à Wallhausen, hors créneau de trois quarts d'heure. Je comprends mieux, le gars qui me réceptionne à un blouson Water pool machintruc, j'imagine que c'est le concessionnaire du coin. Il papote avec la cliente pendant que je fais mon truc, quand tout est fini il me file 20 balles. Oh ben la maison est bonne, je reviendrai. Il me fait la circulation pour sortir, nickel.

    Étienne me recharge demain à Karlsruhe, rapide coup d’œil sur Maps, c'est toujours le bordel, je ne vais pas aller m'enterrer là-dedans j'ai repéré un Autohof à 10km, les avis sont bons, à 19h il reste de la place. Au poil.

     

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  • Lauterbourg, sauvé !
    en bas de la côte à Lons
  • Mercredi 9 Octobre 2024
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    Réveil 4h30, je sais que le troquet est fermé donc je déjeune au camion ensuite je sacrifie 3 € à la douche. La fille à la pompe est d'une amabilité ! C'est un dragon, autant de piercings que de tatouages, elle te balance la clef. Purée si certaines stations sont fermées la nuit, ici ils ne craignent aucune agression avec ce rottweiler. Décollage à 5h15, c'était le bon choix, ça roule, il y a déjà du monde mais ça roule. Heilbronn nickel, juste à la croix de Waldorf on freine un peu. Ça me fait bizarre je reviens 30 ans en arrière, ces routes m'étaient familières chez Begey en soude de Jarrie.

    A 7h30 pile poil je suis sur le port de Karlsruhe, Maps m'envoie dans la mauvaise rue mais je m'y retrouve facile. Un camion sort pile quand j'entre, ça tombe bien parce que la cour est petite, ils ne peuvent charger qu'un camion à la fois. On n'ouvre qu'un côté, le Fen a des rallonges hydrauliques, le top. Je passe quand même une sangle par paquets de palettes, c'est de la sciure pour les chevaux ça ne sert à rien de sangler ça s'écrase mais j'ai donné hier avec la Polizei.

    Je coupe 15 à la frontière à Lauterbourg, un café et je rebranche mon OBU français. Hier et ce matin en mettant le contact le zinzin me réclame l'entretien, c'est bizarre il me semblait que le dernier... J'appelle chez Scania, c'est confirmé. Jeudi et vendredi j'ai le Caces c'est ballot de laisser le camion à Bourogne, je leur dis que je le laisse ce soir. Je préviens Pauline, toujours pratique elle me dit de demander une bagnole, les filles ont toujours raison. Je rappelle Arnaud, il a une bagnole.

    Il ne me reste plus qu'à foncer direction le 39 sinon faut que je laisse ma semi ou faire un passage à quai, Étienne me dit qu'il me faut y être avant 15h30 sinon demain. Feu !

    Les 4h30 sont écoulées à Mulhouse, je me gare à l'arrache à l'ex centre routier, c'est pas l'heure de la soupe mais tant pis.

    A 14h30 je suis dans la grande côte à Lons, le bled est un peu plus loin avant Orgelet. Le gars a un petit Fen pas bien vaillant, je lui prête mes rallonges mais ça va pas, je dépends le Moffett et je tire les palettes au bord. Quand c'est vide je redescends à Besac. On se trouve sur la 83 avec Baloo mais j'ai vraiment pas le temps de m'arrêter, c'est con. Je vais décrocher à la halle si des fois vendredi il y a une bricole pour chez moi, à 17h30 ric rac je suis chez Scania. Perception du V8/2, demain je vais frimer à l'Aftral avec ma caisse logotée Scania. Je file à Devecey mettre un peu de gas-oil faut pas les prendre pour des cons et je me rentre.