| Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
Ici les douches sont toujours rutilantes, 3 balles pour se laver au propre ça vaut, venga ! Comme d'hab' je fais le plein à l'AS 24 de La Tour Moche du Champ ( c'est une traduction libre de Torremocha del Campo, moi ça me fait rire c'est le principal ). Je m'enfile un cortado au bistrot à côté. Ici aussi ça déconfine, il y a 15 jours ou 3 semaines j'ai bu le café dehors à la fenêtre.
J'attaque le contournement de Madrid du temps de midi, autant dire que ça roule tranquille. A 13h pétante je suis dans un super grand lotissement de Las Rozas de Madrid. Les rues sont larges, c'est un bonheur. Le monteur devait être là, j'ai pas vraiment besoin de lui, je sonne, le client m'ouvre, il a une X 5 électrique elle est branchée, je lui fais déplacer histoire d'éviter un constat. Quand j'ai fini le vieux Angel se pointe, c'est le genre de gars qui rigole quand il se brûle, ce matin il est tout sourire. La maman devait être décidée ce matin, il lui a mis une cartouche, c'est pour ça qu'il est guilleret. Oui je sais c'est vulgaire et phallocrate comme remarque mais 99,99% de mes lecteurs sont des hommes, faut que je me fasse bien voir. Voilà un moment que je ne l'avais pas vu, on échange des banalités et il va discuter avec le client, je m'éclipse.
Oh horreur, ma rue est en cul de sac, je me vois mal reculer jusqu'au bout, il y a pas mal de bagnoles garées partout, plus loin la rue se divise en deux, ça forme un mi T-mi Y, j'arrive à me retourner sans rien casser, milagro !
J'ai 4h30 de volant ou presque, je mange un bout au premier parking correct en sortant du lotissement.
Il ne me reste plus qu'à me rapprocher de Gijon pour demain. J'envoie un Whatsapp à José le commercial là-haut, on est ok pour demain matin 9h.
Madrid- Oviedo c'est toujours un bonheur, les paysages de plaine succèdent aux montagnes, tu roules pendant des dizaines voire des centaines de km le long de champs de blé et de vignes, tu m'étonnes que les Espagnols picolent, faut bien écluser tout ça. Et donc manger du pain pour éponger, d'où les champs de blé.
Je finis la journée dans les montagnes entre Leon et Oviedo, ça caille, je serai bien pour dormir. Je participe moi aussi à écouler la production de pinard, et de blé avec un bout de pain pour pousser le lomo à la plancha.