Carnet de bord de Mai 2021 | Partager sur Facebook |
Après un week-end court mais pas bien long, faut retourner au taf. Je suis quand même surpris par le nombre de camions sur l'A36 de bon matin, en camion tu en doubles quelques-uns par ci par là, en bagnole tu ne fais que doubler des files interminables de pays de l'Est, c'est impressionnant.
A 6h et demi je range mes affaires et vais garer la Fiat. En route.
Il se met à pleuvoir peu après être parti, ça n'arrêtera pas de la journée, par endroit il douche carrément, je vais être bien cet ap' pour vider...
Petit arrêt au pain à l'entrée de Vichy, ici le bled ça doit être Charmeil mais on s'en fout. Jolie boulangerie, facile pour se garer. Tiens d'ailleurs les deux abrutis sur M6 qui cherchent la meilleure boulangerie de France ils n'ont jamais comme critère le stationnement des poids-lourd. Pfou, au lieu de mettre Norbert et l'autre con prétentieux ils auraient mieux fait de nous prendre Samu et moi. Être payé pour bouffer du pain et des pâtisseries l'idée me plaît bien.
J'ai 4h20 de volant à l'aire des volcans d'Auvergne, je mets une claque au bout de pain de campagne, il est un peu tôt pour manger mais je ne suis pas en Espagne et faut que j'avance. La pluie cesse enfin en arrivant à Rodez, timide rayon de soleil, j'ai pas besoin de plus.
A 15h30 je suis à Onet le Château, lotissement récent, on y accède directement par une route neuve connue que de Mappy et des aborigènes aveyronnais visiblement, le GPS Scania est charrette. La cliente paye une piscine prête à plonger donc elle s'en fout, elle me laisse faire mon truc tranquille.
Quand j'ai fini elle m'offre le café, tout va bien.
Pour aujourd'hui j'ai encore une rénovation à Rieupeyroux, il faut traverser Rodez, c'est pas Paris mais c'est limite chiant quand même. La maison du client est en face de la piscine municipale, bon c'est pas la piscine du parc à Belfort mais le parking est assez grand pour que je fasse demi-tour sans stress. J'échange la réno contre un chèque.
Demain je reprends les livraisons du côté de Toulouse, c'est nul de remonter à Rodez, je descends à Carmaux, bled connu pour sa grève des mineurs à partir de 1892, soutenue par Jaurès. Comment vous dites ? Quand la gauche avait des couilles. Oui voilà. Mais nous on est trop jeunes, on n'a pas connu.
Donc je finis cette jolie journée aux Farguettes, j'ai 9h10 de volant c'est con mais je le savais.