Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Une fois ici, garé au fond du parking j'avais eu une virgule dans un rideau, cette fois je suis sur la contre-allée en face du troquet je ne craignais rien et finalement ce n'est pas bruyant du tout. Je me lève tellement tôt, 6h15, que les viennoiseries ne sont pas cuites, chuis un vrai. Quand je paye j'annonce au patron un café con leche et une douche, il ne me demande que 4 balles, c'est à dire le prix de la douche. Il a dû me prendre pour un pauvre diable, il a bien fait.
Premier arrêt à la Petrem à Figueras comme d'hab', le totem annonce le gasoil à 1€78, ce n'est pas le tarif AS24 mais c'est pas donné quand même, vu les prix chez nous je fais le plein au ras bord.
Je n'ai qu'à rouler aujourd'hui, Champlitte c'est à plus de 10h de volant, j'y vais cool, régulateur sur 85 histoire d'économiser un peu, je lève bien le pied aux sommets de côtes, tout le monde me double quoi ! C'est la deuxième fois qu'on se croise cette semaine avec Mr26, oui il descend pour son deuxième tour, moi je remonte de mon premier seulement...Ceci dit faire deux tours Mulhouse Barcelone dans la semaine faudrait pas s'amuser, on n'est plus dans les années 90.
En 4h30 je suis à Mornas, je sors à Piolenc comme toujours et je remonte un bout de N7, je mange par là au calme.
Je passe Lyon à 15h30, comme un benêt je ne surveille pas maps, à cette heure c'est cool. Ben pas trop. En face un peu après le nouveau stade des manchots un Premium en ADR visiblement a cramé . De mon côté il y a un petit bouchon de curiosité, on perd peut-être 4 ou 5 minutes mais en face c'est le bordel complet, le bouchon remonte jusqu'au Grand Large.
Je quitte l'autoroute à Mâcon nord, je remonte super peinard, en plus avec les big-bags qui montent jusque sous le toit vaut mieux pas faire le Fangio. Pour mes lecteurs de moins de 75 ans Juan Manuel Fangio était un mythique pilote automobile argentin. Bon ok mais lui n'avait pas de big-bag d'une tonne dans le coffre de l'Alfa Romeo, sans cela moi aussi je prends les virages au taquet.
Je finis cette journée tranquille chez le José à Beauchemin avec 747 km, 747 comme les Boeing.