Carnet de bord de Décembre 2024 | Partager sur Facebook |
C'est bien le binz dans le coin ce matin, route coupée sur route coupée, à 8h moins le quart j'arrive quand même chez les clients. Ils sont dans le garage, ouf ! La mamy est bien sympa, lui me semble fermé, bizarre. Je pousse les colis, l'escalier puis les margelles avec la méthode petit train sur un côté du garage. Le froid est assez terrible ce matin encore, on se met au chaud pour signer les papiers. La mamy a fait du café. Attablé lui change du tout au tout, il se met à discuter, me raconte qu'il est médecin, à la retraite à la fin du mois. Comme tous les vieux toubibs il est très sollicité, il ne va pas pouvoir arrêter de sitôt et devoir reprendre du service par ici.
Je remballe les gaules, un coup de balai dans la caravane et zou !
Après Ploërmel il y a un panneau lumineux « contrôle » passage obligatoire par le parking. Un drealman fait le tri, il envoie la benne devant moi à droite, voit mon essieu relevé me demande si je suis bien avec les heures, je lui réponds que j'ai un boulot de pré-retraité, il m'envoie à gauche. A la confiance. C'est vrai qu'à part mon dépassement l'autre semaine avec le Ricard je suis propre, et largement !
C'est la bonne heure pour traverser Rennes, à 11h35 je suis chez Lactalis à Bais, à cette heure je vais me faire jeter, mais non pas du tout. « Ouvre on te charge de suite. » J'ouvre les deux côtés mais un camion prioritaire se pointe, le cariste doit le charger avant moi. Lui c'est à quai, ça va plus vite. Il revient assez vite, je referme au fur et à mesure évidemment mais j'arrête à la dernière palette pour aller aux papiers histoire de libérer le gars qu'il aille à la soupe. Il me remercie, ben non, c'est de la politesse élémentaire, tu me charges avant midi, moi j'ai le temps de refermer après. A une heure moins le quart je me taille.
Je m'arrête à la station à mi-chemin de Laval, j'ai les crocs. En début d'après-midi j'appelle mon premier paysan, il est en plein nettoyage de la stabulation, me dit de pas venir avant 9h-9h30. J'espérais presque livrer foulée... D'un autre côté monter dans son tas de merde de nuit, c'est juste bon pour faire un constat. Je m'annonce en milieu de matinée chez le second, c'est elle qui me répond, elle est ok. Plus rien ne presse, je roule à 80, j'essaye de me souvenir de l'éco-conduite, c'est un souvenir brumeux.
Je passe sur la réserve après Le Mans, hors de question de me peler le jonc sans Webasto, je passe au gas-oil à Orléans, vers ce qui fut le centre routier. A 20h je suis à Courtenay, le camion du José est dans les premiers de la pile, je pensais le trouver à l'apéro mais il est déjà à la soupe, coup de bol il reste une place à sa table, au poil.