FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2019 Partager sur Facebook
  • Photos
  • Salo
  • Jeudi 13 Juin 2019
  •  

    A 8h et quart je me gare en face de chez la cliente, le commercial n'est pas encore là. Le portail n'est pas normalisé, j'attaque à la main. La cliente empoigne les colis, ça rigole pas. Quand il ne reste plus que les tôles Nestor se pointe, à deux c'est plus facile. La cliente s'éclipse, il me dit : « elle est super sympa, en plus c'est une indépendantiste. » Oui, il ne lâche pas l'affaire. Quand je remballe une dame d'un certain âge vient me voir, elle parle un français impeccable : « vous donnerez le bonjour à la France, j'ai vécu longtemps à Lyon, c'est ma ville, j'aime Barcelone mais ma vie est en France à Lyon, j'espère y retourner. » Eh bé !

    Je descends à l'agence, c'est pas loin du tout en passant par derrière, je me retrouve au bout de la zone côté Polinya. C'est plein de bistrot, je vais me jeter un café.

    Je me vide deux palettes et je monte voir Enrique, c'est lui qui a vendu ma dernière piscine de la semaine. Il est chef, il roule en Passat break, ça roule plus vite qu'un Scania malgré tout, je prends de l'avance. Je monte dans un bled paumé dans la montagne. Manresa, Sùria, jusque là ça va, après c'est une incroyable route de chèvres, virages, petit pont, virages, parapet, virages. En fait de village, c'est plutôt un hameau, j'avais vu sur maps que je pourrais faire demi-tour, c'est fin mais ça va. Le temps de débâcher le chef des commerciaux arrive. On dépose la piscine dans un grand garage où je peux entrer en chariot, facile. En trois voyages c'est torché.

    Je redescends dans la civilisation sans trop dépasser Manresa, si des fois le Narbonne n'est pas confirmé. Je mange un bout à l'ombre dans une zone. A 14h je textote Laurence qui me répond aussi sec, venga a Narbona.

    Pas grand monde à la Petrem de Figueras, je fais les pleins gasoil, adblue et du chariot. A Salo j'ai fini la jauge clignotait, c'était pas loin de désamorcer.

    A La Jonquera je me gare en bas au milieu des sauvageons et je vais faire quelques courses. Je finis la journée chez la vosgienne à Sigean, tip top cette histoire.