Carnet de bord de Juin 2022 | Partager sur Facebook |
A 9h je suis au dépôt, je dois juste décrocher raccrocher, j'en ai pour 5 minutes tout au plus. Alors ça c'est la théorie... Premier problème cette semi est équipée d'un Transmanut donc les poteaux où repose le chariot sont dans le logement du haut, facile à changer. Ah ben non, un des deux est boulonné. Vas-y, sors la caisse à outils, je balance un coup de dégrippant, mon cul Paul. Faudrait disquer le boulon, ici on a rien. J'essaye quand même d'embarquer le Moffett, parce que je n'ai aucune envie de faire une semaine avec cette merde de Transmachin. En y allant tout doucement, ça a l'air de passer, les pneus touchent le plancher de la remorque, c'est vraiment fin... Tant pis j'y vais comme ça. Second problème, il manque la plaque d'immatriculation. Je monte voir Pauline si des fois elle est courant, en fait c'est Bruno qui tourne avec cette semi il a oublié de la laisser. Il est en Alsace, il ne va pas revenir, on en fait faire une chez Rabasse en vitesse. Ils me la font pendant que je fais le bout de route. Arrivé à Vaux les Prés : ah ben non, on l'a faite faire chez AD, elle arrive. C'est con, je passe devant dis-leur de la garder j'arrive, ça ira plus vite, l'heure tourne je vais me foutre en retard tout à l'heure. On fait ça. Arrivé chez AD, ma plaque est partie chez Rabasse dans leur camion de livraison. Putain c'est un cauchemar. Le mec appelle son chauffeur, il avait un premier client pas loin, il revient. Dans les 10 minutes j'ai enfin la précieuse plaque. Purée il est 11h ! J'ai perdu 2 plombes avec ces conneries. Il est 11h et je suis à St Vit, t'y crois ?
A St Vit c'est plus la peine de remonter à Besançon pour choper la 83, je descends par Chalon Mâcon. Je garde la nationale jusqu'à Mâcon nord, je ne paye que jusqu'à Villefranche, ça doit être kif kif par l'autre côté.
Je mange un bout à Chasse sur Rhône, il est 14h30 le petit déj est loin. Je pensais trouver du monde sur l'A7 mais non ça roule, même dans le Bœuf je n'ai doublé personne, incroyable.
Je suis bien à la bourre, j'appelle la cliente j'avais donné 16-18h je lui explique que je ne serai chez elle qu'à 17h30 en gros. Elle me répond que c'est l'heure à laquelle elle sort du boulot, inutile de venir avant. Ah ouais d'accord ! Si je n'avais pas été emmerdé ce matin j'aurais tanqué 1h30 ici quoi ? Bref. La cliente n'habite pas loin de FM logistics à Entraigues, faut s'enfiler sur un chemin interdit aux 3t5 bien sûr. C'est hyper étroit. En me voyant un artisan en fourgonnette me déconseille d'aller plus loin, oui oui j'ai vu sur maps. J'entreprends un demi-tour, mais sur un chemin de 2m50 t'es vite dans l'herbe. Je descends le chariot pour gagner un peu de longueur, un type moins con que les autres vient me guider pour ne pas coucher le poteau de téléphone derrière. A cette saison on peut poser les roues dans l'herbe, c'est sec. En 2 ou 3 fois j'arrive à m'en sortir. La cliente se pointe pile poil. Je lui livre sa baignoire.
Pour repartir c'est du gâteau, je pensais devoir faire le tour d'Avignon par le haut mais étrangement ça roule, il ne faut que 20 minutes pour passer les boulevards, à 18h45 c'est inattendu.
Demain je recommence à Beaucaire, je finis donc la journée à la sortie d'Avignon, à Barbentane. Petit troquet, 5 ou 6 places de camions, dîner en terrasse, tout fait maison, c'est un peu plus cher qu'un routier mais largement justifié.