FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2024 Partager sur Facebook
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  • de la future blanquette miam
    rien que pour toi Mich, 2450 km
  • Vendredi 13 Décembre 2024
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    Faut que je me garde un max d'amplitude si des fois ça chie ce soir, je démarre donc à 8h30 après mes éternels café, pain-beurre, douche. A 9h pile poil je suis à la Ferté Loupière, ici il faut se vider ensuite faut donner un coup de main au client, le local où il entrepose le lait est petit, il a un mauvais tire-pal, les palettes sont bien lourdes mais on finit par y arriver.

    Il y a une grosse trentaine de km pour aller chez le second, changement d'ambiance, ici il y a télesco , engin nettement plus puissant que mon pôv chariot. Comme le premier éleveur il râle sur les palettes, elles sont maintenant plus petites, ça en fait plus à ranger mais surtout les sacs sont mal fichus paraît-il, chiants à vider dans la machine. Je compatis mais je n'y suis pas pour grand chose.

    A 11h et quelques je suis vide et je remonte à Courtenay, il me faut faire un inter-base ITM. Hier soir le José m'a raconté que ça va bien à charger mais c'est la chiotte pour vider, lui va couper au Moulin des Malades et revient à 4h du mat. Mouais bon, s'il faut je ferai ça.

    J'ai rendez-vous à 13h, j'y suis à midi et demi, on me donne un quai de suite. Deux gars sont au chargement, ça file, à 13h20 je me casse. Merde ça n'a pas compté pour une 45, j'ai pas fait gaffe. Pas grave j'enquille l'A6, je roule jusqu'à Pouilly et je fais une sieste de 30, problème réglé.

    Pour économiser un peu d'autoroute je passe tout le temps par Dijon, à 16h un vendredi le choix est assez peu judicieux, je perds une dizaine de minutes pas plus.

    A 17h je m'inscris chez le gardien à Rochefort. Je me donne une grosse heure, si à 6h et demi ils ne m'ont pas appelé, je file au Moulin des Malades et je reviens demain matin, inutile de bouffer de l'amplitude sinon je ne rentre pas quoi qu'il en soit. A 17h30 mon téléphone sonne ; une charmante voix me donne le quai 7. Je me mets en place et dans les 5 minutes un gars de chez Jeanneret que j'avais vu tout à l'heure à St Hilaire arrive aussi. On va boire le café dans la cellule d'à côté. Quand on revient son camion est presque vide, le mien à la moitié, son cariste est plus doué que le mien visiblement. Il paraît qu'on fait de l'inter-base à cause du rachat de Casino, ils ont plus de boulot à Rochefort, c'est Radio Intermarché je ne sais pas si c'est ça l'explication mais je constate qu'on charge des palettes de prépa avec des étiquettes pour les magasins de Franche Comté. Et que ces palettes sont triées par travées pour repartir directement. En tous cas c'est rôdé, ça ne traîne pas, c'est ce qu'il me faut.

    Aujourd'hui c'était le contrôle des chariots, le mec revient demain, pas le choix, je passe à Devecey pour déposer le Moffett. Puisque je suis là je complète les pleins, je me débarrasse d'une pile d'Europe que je traîne depuis une éternité et je me rentre par la Haute-Saône.

    Mon histoire a formidablement bien marché, à 21h30 je pose le camion à Bourogne, bon week' à tous, le ciel vous tienne en joie.