| Carnet de bord de Mai 2021 | Partager sur Facebook |
C'est des vrais ici je pense que ça tourne toute la nuit, j'en sais trop rien j'ai bien dormi finalement. Au réveil j'avance de 20m pour compléter le plein, 300 litres quand même, puis je descends jusqu'au troquet. Café douche, et je vais à Irun.
J'y suis un peu avant 8h, il y a un camion à quai, un type des bureaux arrive il me dit de me mettre à quai aussi, les caristes commencent à 9h. Ben bon dieu !
Je monte à l'étage, la fille qui m'affrète parle français, me donne les papiers. Je suis surpris ici les bureaux sont assez luxueux alors qu'à leur autre dépôt, où il y a les Roumains, c'est tout pourri, une friche dégueulasse avec un réduit sans fenêtre qui sert de bureau. On est à 200m de la frontière mais en Espagne malgré tout, faut pas être pressé. Ce qui ne veut pas dire que les caristes français sont plus rapides. Ils me saoulent, je vois l'heure tourner, je vais boire le café à un bar au coin de la rue. Quand je reviens la lèvre du quai est posée sur ma semi, on progresse. Je vois que je charge des bobines de Thyssen, le boulot que j'ai déjà fait en direct, là ils m'ont la ramasse en fait. La dernière fois j'avais caboté pour eux, mauvais plan. Non la dernière fois c' était les jantes la semaine dernière et c'était moyen aussi en terme de rapidité... Bref avec eux ça se passe assez mal en général. Ce matin le cariste n'est pas vraiment doué, il fait du petit bois avec les palettes, il pleut tu ne feras pas de barbecue ce week-end avec ça. Il n'est pas trop bon mais il est sympa et rigolard surtout quand je lui dis que je m'en fous de l'ordre de chargement, je pose tout chez nous. A 10h30 je me casse enfin.
C'est là que Pauline m'appelle : c'est beau l'Espagne mais faut penser à rentrer Pierre, on attend les lots. Purée elle se fout de ma gueule en plus !
Pas convaincu par le temps gagné sur l'autoroute Brive Clermont-Ferrand je remonte normalement par Angoulême Guéret. J'ai pas trop de chieurs qui respectent le 80 sur la N10 juste un Girteka et un Français que je double discrètement sur l'élan. Oui je sais c'est mal mais pas que ça à faire, si aucune bagnole ne vient je ne vois pas l'intérêt de faire une file de camions.
Je combine et recombine mes heures, comme tous les samedis Bibit voudrait savoir à quelle heure je viens pour qu'il m'ouvre la boutique. Je m'annonce pour 8h30. A hauteur de Montluçon faudrait que je refasse une coupure de 45 si je veux arriver à l'Euroscar, c'est con. Je vais souper à Deux-Chaises, c'est encore mieux.