Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Tous les lundis je peux vous raconter une incivilité comme on dit maintenant, incivilité, autrefois on disait comportement de gros con. Ma chérie à son resto ne rentre pas la terrasse entre le midi et le soir, c'est déjà assez chiant de le faire tous les jours. Donc quand on revient samedi en fin d'après-midi pour mettre en place le service du soir je vois trois gamins de 18 ou 20 ans en train de manger leurs Mc Do sur la terrasse. Ils ont déplacé les parasols, pas grave, mais ils mangent avec les pieds sur la table ! Putain je les ai incendiés ! Je leur ai demandé s'ils faisaient ça chez leurs parents. Qu'ils mangent là à l'ombre à la rigueur on s'en fout c'est pas grave mais les godasses sur la table et bien sûr ils avaient balancé les emballages Mc Do sous la table d'à côté. Et n'allez pas croire que c'était trois racailles, non non trois bons caucasiens bien blancs. Ils ont reçu quelle éducation ces gosses ? Sinon on est allé au cinoche, on récupère notre retard de toiles petit à petit. Le Dupontel, bon film comme toujours, le film avec Bruel et Niels Arestrup, pas mal, et Le Discours avec Benjamin Lavergne, tiré d'une BD film bizarre mais j'ai bien aimé. Après tout ça faut quand même retourné à la mine.
Bon la mine est à ciel ouvert, assez tranquille. Je démarre du dépôt un peu avant 9h. A cette heure le binz est passé à Besançon et je n'ai que 9h à rouler aujourd'hui, rien à vider, au calme.
Premier arrêt comme souvent à Villemotier pour un gros boulot bien dodu. Je l'entame au péage de Montluel avec une tomate. Je dis toujours Montluel mais ça doit pas être ça, mais bon, vous voyez où je veux dire, le grand péage en venant de Bourg.
Je pensais me faire bien plus chier avec la circulation sur l'A7, il y a de la bagnole mais ça va. En général quand on met plus de deux caisseux ensemble sur une route ils se tamponnent mais non je n'ai rien vu. Comme d'hab' les 4h30 m'amènent au petit parking après Valence sud, d'ici on va à la frontière en 4h30.
Je m'arrête en vitesse à La Jonquera, mon collègue Jean-Luc m'a demandé de lui ramener une tablette pour son Scania. Je finis la journée chez Padrosa avec 9h02 de volant, c'est la faute de mon collègue. J'ai donc organisé un conseil de guerre sous la haute présidence du général de corps d'armée Tontonpierre et il a été décidé que cette journée compterait pour 9h. Ah mais faut prendre des décisions radicales dans la vie, sinon tu finis en Chamberlain Daladier. Oui je sais, j'exagère un peu...