FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mai 2024 Partager sur Facebook
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  • on transvase
    et on attend
  • Mardi 14 Mai 2024
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    Dans la nuit le temps a changé, je me suis endormi avec les fenêtres entre-ouvertes, je me suis retrouvé comme Bubulle dans son bocal. Café, douche à 1€ et zou ! Un peu avant 8h je suis à Fronton, pas dans le vignoble, dans une impasse pas facile, cabossée. Je me gare un peu plus loin, je me serre sur un truc en cailloux, faut rester sur le dur, c'est détrempé. Je dépose une rénovation dans le garage, il était temps que j'arrive, le gros carton commence à faire la gueule. J'ai un scoop, le carton et la pluie ça ne fait pas bon ménage.

    Ensuite une autre impasse de l'autre côté de Fronton, au bord d'une petite route, rien pour me garer proprement, je reste en feux de détresse là au bord. Comme toujours par ici la route est bordée de fossés, impossible de serrer un peu. En sortant l'escalier le chariot a commencé à virer dans le trou, j'ai eu chaud. Chaud c'est pas le mot, limite ça caille, il pleut toujours autant. Par miracle je ne me suis pas enlisé dans le jardin, il n'aurait manqué plus que ça.

    Pour ce matin j'ai encore une réno à Castelnau. Le blouson jaune ATS est trempé, j'en prends un autre, heureusement j'ai de la réserve dans les placards. Je sonne à la maison, personne ne répond. Merde. Je remonte au camion pour téléphoner mais le client est sur messagerie. Retour à la maison mon gars vient enfin ouvrir. C'est infernal ce temps, re-blouson trempé, je ne parle pas du futal. J'ai des champignons qui vont pousser sur les doigts avec l'humidité. Purée ces temps-ci j'ai pas de bol avec la pluie. Moi et mes bonnes idées, dimanche j'ai voulu faire une virée dans le Jura Suisse, on a pris un orage du diable, trempés jusqu'au slip, retour maison. La cartographie de la bécane en mode « pluie », la loose !

    Cet après-midi j'ai deux assistances petit camion, je vais au centre routier de Fondeyre mais les lieux ont changé, il n'y a plus de place pour se garer en camion, ce qui est un comble mais bref. Je finis par trouver une place potable, je mange un bout en vitesse et je vois arriver un bus, ah ben oui la place était libre, tu m'étonnes. Oups, je me casse de là. L'alternative c'est la Glacière, le parking est défoncé mais j'aurai de la place et pas sur un arrêt de bus. J'envoie ma position au gars, il s'appelle Sylvain, il me dit qu'il est de Muret et qu'il pose des liners pour Waterair. Il arrive dans le quart d'heure, il devait déjà être en route... On transvase sur sa benne, une sangle ou deux et on va boire le café au troquet, j'explique à la serveuse que je laisse le camion, c'est la moindre des politesses mais elle s'en fout de ma vie. Parfait.

    On livre dans Blagnac, pas de regrets en semi c'était impossible. On vide chez des papy mamy, tout dans le garage, le carton du polystyrène part en lambeaux, heureusement ça ne craint rien mais quand même, c'est infernal cette flotte. Retour à la Glacière on charge la seconde piscine. J'ai failli en faire une bonne, j'ai attrapé la palette de derrière avec les fourches, elle n'était pas loin de benner, j'ai grillé ma carte chance.

    Cette fois on va dans Toulouse, un vieux quartier résidentiel, que des petites rues, en camion tu oublies. Le client se pointe dix minutes après nous sur une petite Kawa Versys. On doit d'abord ranger le garage pour faire de la place, le client pas bien vaillant nous regarde faire, quand je m’apprête à le recadrer il a dû sentir la moutarde me monter il s'est mis au boulot. Sans déconner, c'est ton garage, ta piscine gros !

    Mon assistance me repose au camion à 17h. J'aurais presque envie d'aller faire la première piscine de demain matin, mais c'est rouge sur tout l'itinéraire, ça sert à rien d'aller bouffer du gas-oil dans les bouchons, on ne recharge pas demain de toutes façons. Je me gare proprement et basta.