Carnet de bord de Novembre 2024 | Partager sur Facebook |
Je démarre à 6h à l'issue des 11h, ça ne sert à rien mais ça mange pas d'pain. Je m'arrête donc à la Total avant Charleroi, à 6h30 les places sont clairsemées mais c'est pas facile quand même les derniers arrivés sont garés en merde en travers. Je trouve une tite place quand même. Petit déj au camion ensuite je vais à la douche. Pas cher c'est 2€10, mais il faut 90 centimes pour entrer dans les chiottes. 3 balles ça reste correct d'autant que c'est nickel propre.
A 8h je suis de l'autre côté de Charleroi, dans une rue assez facile. Ce qui est moins facile c'est l'accès au jardin, les clients ont mis la benne pour évacuer la terre au plus proche, devant le portillon. Le Moffett me regarde et il me dit : « même pas on essaye. » Non t'inquiète, une benne vide à la rigueur mais avec au bas mot 10m3 de terre … Les clients souhaitent tout ranger dans le garage, j'ai le temps, on se fait les tôles à la main, je pousse l'escalier, pas de margelles, pour une fois ça m'arrange. Un café, largement mérité, là-dessus et je file.
Je vais à l'agence Waterair, bizarrement Vitrival est dans la province de Namur alors que c'est bien plus proche de Charleroi. C'est pas bien grave, et si on veut des explications ceux qui ont décidé du découpage des provinces ne doivent plus être très frais. La cour, bien que toute neuve est mal branlée. La dernière fois j'ai voulu faire les choses bien en marche arrière mais ça va pas du tout, là j'entre en marche avant c'est bien plus facile. J'ai pas mal de fourbi, du sav, des margelles, un escalier, une palette de tôles que je devais poser au diable, ils préfèrent ici, et une piscine complète pour Liège, ça les arrange que je laisse tout ici, et moi donc ! On recharge une petite palette de sav en retour. Le jeune magasinier est bien sympa, il fait péter le café quand on a finit. Il me bloque la circulation pour sortir, nickel.
Du coup il ne reste qu'une couverture à livrer à une centaine de bornes. Je trouve une jolie boulan' à Fosses la Ville, facile pour se garer en plus.
A 14h30 je suis à Diepenbeek, pour rendez-vous 16-18h... j'y vais sur la pointe des pieds, le papy est chez lui. En plus il parle français. Je retourne au camion, je reviens avec la bâche. Il voudrait qu'on la passe dans le jardin par l'arrière, il me faut rouler une cinquantaine de mètres dans l'herbe, c'est bien mouillé... Pendant ce temps il va demander de l'aide au voisin, je passe la couverture par dessus le grillage, pour la récupérer à bouts de bras ça fait son poids. Il me dit : « t'es jeune toi, moi j'ai 74 ans. » Jeune tout est relatif, j'ai quand même pris un gros coup de pelle dans la gueule la semaine dernière.
Cette fois je suis vide, j'écris à Laurence, on recharge demain matin à Anvers pour Besançon, rapide coup d’œil sur Maps, la boutique ferme à 15h, c'est mort. Anvers c'est la capitale mondiale du diamant, nous on charge du sable, c'est un minéral aussi, avec une valeur à la tonne légèrement inférieure. Comme hier je trouve un troquet sur Truckfly, Meet & Eat, pas loin du rechargement, nickel l'histoire.