Carnet de bord de Juin 2020 | Partager sur Facebook |
A 6h et demi je range mes affaires, en route. Dans le bois au niveau de l'ancienne frontière je pose un bon coup de patin, Bamby et sa maman traversent mais vraiment sans se presser, au calme. Faut reconnaître qu'ils sont chez eux et puis que l'ancienne frontière de 1870 ils s'en tapent, la défaite de Sedan, la chute du second empire, pareil.
Donc à 7h tout pile je suis à Seppois, Fabrice est sur le pont, il a déjà sorti mon bordel. Mes papiers sont prêts dans mon casier, tout bien. On charge, tout passe au sol, mieux !
On m'a rajouté une rénovation dans le nord du 30, je l'ai calée demain matin à l'aube mais il est tôt...
Je me fais une descente dans le sud tout à fait normale, pain à Arbois, tout normal.
Sur l'A7 après Lyon on sent bien que les frontières sont rouvertes depuis aujourd'hui, les casques à pointe sont de retour. Ils ont dû démarrer à minuit une, et se retrouver tous ici cet après-midi, ça roule fort.
Vers Montélimar j'appelle le client pour la réno. Je tombe sur une dame qui me dit que c'est pour son papa, un homme très âgé, elle essaye de le joindre et me rappelle ensuite. Dans les cinq minutes elle revient vers moi, c'est ok pour ce soir.
Je monte par Viviers, Villeneuve de Berg, Ruoms, St Ambroix, j'adore cette route. Mon bled s'appelle Les Mages, je me gare vers un supermarché Casino, je déballe. Une 107 s'arrête vers moi, c'est mon client, tip top, je le suis jusqu'à la maison. Il descend de la 107 saute dans une 2008 pour me faire de la place dans le garage. D'après la description de sa fifille je m'attendais à tomber sur un vieux qui ne peut plus arquer mais non le pépé est loin d'être gâteux et encore moins grabataire. Un chèque et je file.
Je finis la journée au Vieux Moulin à Ribaute les Tavernes, c'est pas le troquet hyper classieux ce serait plutôt le contraire mais on mange et les sanitaires sont propres, m'en faut pas plus.