FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2021 Partager sur Facebook
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  • Catalogne
    l'Ebre
    ça commence
  • Mardi 15 Juin 2021
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    David se fait vacciner ce matin chez lui à Sabadell, il ne sera pas au rendez-vous à 9h, on s'est calé pour 10h. Du coup je démarre de chez Padrosa à 8h après mes sempiternels café-douche.

    Un peu avant 10h je suis dans Torello, quartier pas facile, je trouve à me garer vers le stade des manchots, je peux débâcher sans gêner et je dois être à 2 ou 300m de la maison. Correct. Je commence mon truc, à 10h10 j'entends la Ducat'. Vaccin à 9h, il a roulé comme un taré, il s'excuse pour le retard. No pasa nada comme on dit ici. Les clients sont absents, on pose la piscine à l'arrière de la maison. David voulait laisser l'escalier dehors, on se le fait par dessus le grillage avec le chariot, c'est quand même plus facile même si à deux c'est pas marrant pour le descendre des fourches.

    Ensuite je file à Lérida, je suis un peu surpris par le kilométrage : 175 bornes. Purée c'est grand la Catalogne. Cette fois c'est Dani le proprio de l'entrepôt qui est absent, il a laissé les clefs à son pote Miguel le concessionnaire du coin. Il m'avait demandé de l'appeler un peu avant, j'arrive cinq minutes avant lui, nickel.

    A 13h30 je me sauve, il ne reste plus qu'à rouler. Et quelle route ! Pendant 100 bornes c'est quasi le désert, un ou deux bleds pas plus, faut pas tomber en panne. Pas trop de parking, je trouve à me poser pour manger, il est 14h passées, ceci dit c'est l'heure normale ici. Je finis mes 4h30 avant Tortona avec mon café cortado de l'après-midi dans le seul bar que j'ai vu. Je récupère l'A7-AP7 au km350, ça fait un bout d'économisé même si désormais ici c'est gratuit. Du côté de Castellon un frigo espagnol s'est couché en face, j'ai compris quand j'ai vu une dépanneuse remonter l'autoroute à contre-sens. C'est un peu bizarre, le camion est couché en travers, les pompiers éteignent un feu dans la végétation, ça brûle sur le terre-plein central sans vraiment de raisons, et de notre côté aussi. Le vent n'est pas fort pour transporter des flammèches, je ne comprends pas trop. Ce que je vois c'est que je m'en sors bien, de mon côté on passe au ralenti dans la fumée, j'ai perdu une minute ou deux alors qu'en face ils vont devoir être très patients.

    Je finis mes heures après Valencia à la bifurcation d' Albacete Alicante, j'ai 8h54 de volant pour 693km mieux que sur le plan.