FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Septembre 2021 Partager sur Facebook
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  • Lerma, Castille
  • Mercredi 15 Septembre 2021
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    Ici c'est toujours nickel, sanitaires douches, le top. J'avais prévenu hier mon client de ce matin que je viendrais assez tôt, à 7h20 il m'appelle. Il me dit qu'on va poser la piscine chez ses beaux-parents juste en face, il s'occupe de ses nains et il arrive. Je me gare à 7h et demi et je tombe sur le beau-père qui part au boulot, il me montre où déposer la baignoire, sous un hangar agricole, trop facile. Le gars file au taf, remplacé par son gendre donc. Le temps de faire mon truc et de contrôler il est 8h20, voilà une affaire rondement menée.

    Bon ensuite ça se gâte, je dois livrer une rénovation problématique à Bidart. Le problème c'est pas Bidart c'est le client. Le truc est en souffrance depuis début Mai... Le client a annulé la commande, puis oui puis non. Bon, je vous la fais courte, j'ai pas livré. J'écoute ses arguments, probablement recevables mais moi je veux un chèque. No dinero, no piscina comme on dit de l'autre côté de la frontière. Il refuse de payer, je remballe et basta. J'ai pas le temps de polémiquer. En bon petit soldat, je rends compte à ma hiérarchie waterairienne. J'ai respecté la procédure, les filles sont d'accord avec moi, ciao. Avant l'autoroute sur une avenue un scooter Piaggio je crois avec deux roues à l'avant à tapé une voiturette sans permis. Le scoot est à peine abîmé mais la voiture est bien bousillé, c'est pas la Deux Chevaux de Bourvil mais pas loin. J'imagine même pas s'il avait refusé la priorité à un gros véhicule. La circulation n'est pas perturbée, tout va bien.

    Je ne traîne pas parce que la livraison suivante est à Madrid. Je me suis annoncé à Iñaki vers 18h, il m'a demandé de venir au plus tôt, faut pas je déconne. Je lui renvoie un Whatsapp, j'y serai pour 17h, il me répond par un pouce levé. J'ai plus qu'à écraser la pédale de droite.

    Petite pause gas-oil à Burgos, depuis Devecey il en reste un peu mais faudrait descendre et remonter, on va pas tenter le diable. J'ai coupé un quart d'heure à Bidart je mange donc en 30 minutes un peu plus loin. Une dernière pause pour un café en vitesse à La Cabrera, c'est mon coin ici j'y suis venu deux fois au printemps pour livrer au moment des problèmes avec les Locatec.

    Pour aller dans la banlieue ouest il y a plusieurs possibilités : M40 M50 A6, je laisse faire maps.

    A 17h pétantes je suis dans la rue, suivi par la furgoneta du monteur. Dans le dernier virage je suis bloqué par un Qashqai, garé pile dans l'intérieur du virage, on est en Espagne. Je sonne à une première maison, pas de réponse, à la seconde j'explique mon histoire dans l'interphone, une brave dame vient virer sa caisse. Gracias. Iñaki est venu avec deux gars, le portail de la maison est tout petit, on dépote tout le bazar, à quatre ça file. Je lui demande pourquoi Javier son commercial n'est pas présent, il me répond qu'il l'a licencié. Eh ben ! Moi je le trouvais bien sympa ce gars, après je ne sais pas ce qu'il s'est passé et ça ne me regarde pas. Je donne un coup de balai dans la caravane et au moment où j'allais appeler Laurence elle m'envoie un retour, elle m'a senti. Comme d'hab' on remonte charger du feuillard à Bilbao, c'est parfait.

    C'est pas trop la bonne heure pour traverser Madrid, je tombe sur un accrochage entre bagnoleurs, on perd une dizaine de minutes, c'est pas énorme.

    Quand j'ai fait le programme je pensais remonter jusqu'à La Cabrera en gros, j'ai réussi à gratter un peu, je finis au km107 avec 9h00 de conduite. Je suis de l'autre côté du Somosierra, au poil !