Carnet de bord de Mars 2022 | Partager sur Facebook |
Ici la douche c'était Koh-Lanta, désormais c'est neuf, chauffé, le top du top. Je me fais une première rénovation à Sarrians chez un citoyen néerlandais fort sympathique, il a des chevaux, un tracteur, un Fen, je lui pose la palette, il me dit qu'il la rangera plus tard, parfait.
J'appelle Cécile chez Waterair, quand j'ai fait le programme j'ai regardé en vitesse sur Maps, mais le client d'Avignon c'est impossible que j'y aille seul, c'est en ville, il y a des ponts, aucune place pour se garer, ou si, mais vachement loin. Cécile me donne son accord direct pour une assistance.
Maintenant je traverse Carpentras, pas facile il y a des travaux, ça va quand même, et je me gare à la cave coopérative de Villes sur Auzon. A peine le moteur arrêté Jimmy arrive. On fait le tour du pays avec son camion, je trouve à me garer au niveau du stade à 300m de la maison. Parfait ! On pose la piscine dans la benne et j'y vais avec l'escalier sur les fourches. A la limite l'assistance petit camion n'était pas obligatoire mais c'est Jimmy qui va faire le trou, ça rassure le client.
De là on descend à Avignon, il a reçu le mail de confirmation pour l'assistance, on transvase dans la zone industrielle d'Entraigues. On n'a plus qu'une petite dizaine de km à faire. Bouhh j'ai bien fait de demander une assistance ! En semi j'étais mort, c'est beaucoup plus petit que ça paraît sur les photos de Google, il y a une école, des barrières, c'est impossible de s'arrêter. On livre chez une jolie trentenaire, filiforme, je pense même qu'elle ne mange pas à sa faim, je vais appeler la DDASS. Ici aussi c'est Jimmy qui va faire le trou mais aussi monter la piscine en totalité. Cette livraison était prévue entre 13 et 15h, il est midi et on a fini. Il me repose au camion, au poil !
Je traverse Avignon et son pénible boulevard, je mange un peu loin et à 13h30 je suis à Fournès. Les numéros de maisons s'arrêtent au 12 et moi j'ai le 16. Gnin ? Un vieux sort de chez lui et me dit que je n'ai rien à faire là, c'est interdit, le cinéma habituel... Donc bien sûr je l'envoie chier vertement, j'ai du mal à être courtois avec les cons, surtout que j'étais au téléphone avec la cliente. Elle m'explique et me dit que sa compagne est à la maison. Du coup je suis à contre-sens, je vais faire demi-tour plus loin et je finis par trouver la baraque. Mon interlocutrice est rentrée entre-temps, ces deux gonzesses sont super sympas, elles me disent qu'elles font une piscine surtout pour leurs enfants. Ne me demandez pas comment elles ont fait, ça ne me regarde pas, ici on n'est pas à la manif pour tous. Un papa, une maman ! Ces abrutis avaient tort bien sûr, un enfant sera toujours plus épanoui chez un couple de filles stables que chez un couple hétéro de cassoss. Un café, je leur explique 2 ou 3 trucs et je file.
A l'entrée d'Uzès devant l'usine Haribo il y a des travaux et une déviation PL, discipliné j'y passe, mais rien n'est indiqué, on tombe dans la zone commerciale et démerde-toi. Je reviens sur mes pas et je vois que les camions du coin ne se posent pas de questions. En fait c'est juste une pauvre circulation alternée, rien de méchant, tu m'étonnes que les habitués ne se font pas chier. Je livre une dernière rénovation pour aujourd'hui, je descends dans le village, c'est joli, un vieux pont en pierres, pas adapté à mon camion. Je termine en chariot les 400 derniers mètres. Sur place je crois reconnaître le coin, on en fait tellement que tout finit par se ressembler. C'est la voisine qui réceptionne, elle a le chèque, c'est le plus important. Je dépose les colis dans le pool house-cuisine d'été, c'est magnifique, luxueux. La voisine me donne le chèque, il est domicilié en Suisse, ceci explique cela.
Je n'ai plus qu'à redescendre au bord de la mer mais avec le petit pont c'est pas facile, je me vois mal reculer. Sur l'atlas Michelin, la petite route qui pique à gauche là, retombe sur une départementale dans 5km, venga ! En fait en continuant cette route je me retrouve à La Calmette, en haut de Nîmes, où bien sûr c'est le bordel dans la descente jusqu'à l'autoroute.
A 19h45 je suis à Sigean chez anciennement la Vosgienne. C'est refait, plus moderne mais je préférais la Vosgienne...