FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2022 Partager sur Facebook
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  • à Cerdanyola
    la canicule vient de là
    Catalogne toujours
    à Saragosse
  • Mercredi 15 Juin 2022
  •  

    Je file à l'issue de mes 9h, pas loin, je vais au gas-oil au fond de la zone. J'arrive à Barcelone à la mauvaise heure, bien sûr ça bouchonne à partir de Granollers, normal. A 8h30 je suis chez Nord Logway, je dépose une bricole et je passe à l'agence, Beatriz a un colis à faire remonter à Seppois, elle n'est pas encore là, Nico paye le café, elle arrive entre-temps. J'écris à Raùl, on a une livraison à Cerdanyola, il me dit qu'il est déjà sur place. La rue n'est pas d'un accès facile facile, ici aussi je frotte dans les arbres, pourvu que je ne tombe pas sur le premier adjoint du maire … Raùl est là avec son premier adjoint, Mario, avec eux ça dépote, le jardin est enclavé il faut tout se payer à la main, le temps de faire l'aller et retour, tirer la bâche, ils vont plus vite que moi.

    De là je descends à Tarragone, je m'annonce auprès de Pablo pour midi. Deux de ses gars arrivent dans la minute, ils m'ouvrent le portail, je vide, en deux coups de cuillère à pot c'est torché. Ici on est le long des voies du chemin de fer, il y a eu un accident dimanche à Vila Seca, la rame est stockée là, il y a eu une vingtaine de blessés quand même.

    Il fait une chaleur terrible, je n'ai plus qu'à rouler heureusement. Je mange après Montblanc sur l'A2 puis je remets le compteur à zéro en buvant le café à Saragosse, il fait 45 degrés à la station et 42 en roulant, l'enfer ! On sent bien une chape de chaleur, le ciel n'est pas dégagé, c'est horrible.

    On s'écrit avec Lorenzo, demain j'ai du taf, je voudrais qu'il vienne pas trop tard, c'est ok. Je finis la journée à Vitoria avec 9h30 de volant et 743 km, ça suffit. Cerise sur le gâteau, ou cereza en el pastel je valide ma deuxième 11h, tranquille avec ça pour la semaine. A table j'ai le malheur de traduire la carte au gars de la table d'à côté, il se lève, prends son verre et s'installe avec moi. Vous le voyez le pénible qui parle trop fort ? Je lance des regards désespérés à la serveuse mais elle ne peut rien pour moi, je suis foutu, plus personne ne peut plus rien pour moi, adieu ! Pas de café, tant pis, j'abrège mes souffrances.