Carnet de bord de Décembre 2022 | Partager sur Facebook |
Aux infos ils disent que les Français ont gagné, je suis bien content pour eux. Ça a l'air important on en parle beaucoup. Au café je tombe sur le chauffeur portugais d'hier soir, il est toujours aussi bavard, même de bon matin.
A 8h et demi je suis au sud de St Gaudens. Je dois appeler un 06, le gars arrive dans les 5 minutes, on dépose la rénovation dans un garage. Il a le chèque, tout va bien. Dans l'enveloppe du chèque il y a une carte de visite, madame est prof d'université, domiciliée à Paris. Je ne vois aucune faute d'orthographe sur le petit mot qui accompagne le chèque...lol. Vu la maison tu sens tout de suite que t'es pas chez les gueux, mais chez les profs high level. Ça me fait penser quand ma gamine était en prépa, un gosse plus observateur que les autres avait dit : « oh monsieur, sur le bouquin de maths il y a le même nom que vous. » « ben oui c'est moi qui l'ai écrit avec un collègue ». Ça calme. Bon, assez parlé des gens intelligents, moi j'étais en échec scolaire au CP déjà, je fais partie de la plèbe, faut que je gagne mon pain.
Laurence m'a envoyé un retour, on recharge à Tonneins. Soit je passe 3 heures à couper au travers par Auch, soit je remonte à Toulouse. Vu que le gas-oil est à marée basse...
Je passe faire le plein à l'entrée de Toulouse ensuite je quitte l'autoroute à l'Eurocentre, j'économise le péage jusqu'à Montauban, mais surtout je veux du pain. Je trouve mon bonheur à Castelnau.
A 14h je suis chez Riguini à Tonneins. C'est du boulot des transports Pierrat, quand ATS a repris l'affaire on a repris le boulot avec évidemment. Je n'étais jamais venu. Le cariste me dit que je n'ai rendez-vous qu'à 16h mais il me dit de me mettre au quai 2. Il me dit qu'il finit un camion et qu'il m'attaque juste après. Au poil ! Sur le quai un chauffeur Transalliance, un gars de 50 ou 52 ans entame la conversation : « tu te rends compte, j'habite en Lorraine et je fais un régional. Je vide demain à Toulouse et je recharge dans le 81, ça me fait rentrer samedi matin. » Ah ouais putain, mon pauvre lapin, rentrer un samedi matin, c'est inadmissible !!! Moi je suis sec, je ne sais pas quoi répondre à ce genre de guignol. A 15h30 tout pile, je me casse, chargé complet.
Je me fais une remontée comme depuis Damazan : Miramont-Bergerac-Périgueux... J'ai 5 clients, Laurence me demande de vider le Dijon, sans forcer mon talent je dois pouvoir vider Dijon et Dôle en passant.
A 20h20 je suis à St Vaury, normalement d'ici Dijon ça passe en 4h30...j'espère.