FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Décembre 2023 Partager sur Facebook
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  • au camping mais pas en vacances
    File! Si tu veux pas finir dans du Riesling
  • Vendredi 15 Décembre 2023
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    Ça ne paie pas de mine vu de dehors mais j'ai fort bien mangé, les sanitaires, dehors, sont nickel-propres. Je tacherai de revenir.

    Il me faut passer au gas-oil à Marolles, pour le camion mais surtout pour le chariot, une chiée de clients + un long rechargement, la loupiote claire rouge...

    A 10h moins le quart je suis au camping de Berny Rivière. A cette saison c'est pas très engageant, faudrait voir en été avec de la verdure et du soleil. J'ai eu un gars au téléphone, qui n'avait pas l'air d'être sur place, il doit m'envoyer quelqu'un. Le portail est ouvert, j'entre. J'ouvre, j'attends... Je vais voir si je trouve quelqu'un, je tombe sur des ouvriers avec une fourgonnette immatriculée LV, une équipe d'Anglais, bon visiblement ils n'aiment pas les Français ici. C'est là qu'arrive un gars en voiturette : « montez dans la golfette, je vais vous montrer où décharger les terrasses. » Là je me crois dans la série L’Île Fantastique, il y avait toujours un nain habillé en blanc qui conduisait une voiture de golf. Faut avoir plus de 50 ans pour avoir la réf. Bref, mon pilote n'est pas nain mais on roule trop longtemps à mon goût. Il est super grand ce camping. On fait un tour mais j'ai pas le choix, il y a des arbres, je suis obligé de rester où je suis. Je prends les fardeaux par deux, ça lève bien un peu du cul mais j'y arrive. Je mets plus d'une heure quand même en comptant le rangement des sangles et le coup de balai dans la semi. J'écris à Laurence, on recharge à Montcornet. Je connais c'est une usine Trèves j'y suis allé à l'époque Buffa. C'est pas la porte à côté, venga !

    J'ai les crocs, je mange un bout en chemin, au risque de tomber sur des camions avant moi. A 13h15 j'y suis, l'usine est désertique. Je trouve un gars aux expés, je lui demande s'ils sont fermés. Non c'est l'activité habituelle, ils étaient 500 salariés ils ne sont plus qu'une poignée paraît-il. Autant dire que j'ai un quai direct. Il me charge une paire de palettes et referme le rideau. Gnin ? Et le reste ? Il manque plein de références, il n'y a que ça. Ici ils fabriquent des insonorisations. J'en sais trop rien mais j'imagine qu'avec les bagnoles électriques il faut moins d'insono, entre le moteur et l'habitacle déjà. Ça va pas arranger leurs affaires. Faudra livrer trois magasins à Peugeot Vesoul pour si peu. Je préviens Laurence, elle me dit qu'on est payé complet. Un vendredi après-midi par ici on va avoir du mal à trouver un complément, je roule.

    J'appelle Cyrille savoir ce qu'on fait, je demande une faveur je voudrais aller chez l'osthéo lundi matin me faire tripoter. Il a José qui va à Peugeot Vesoul lundi matin, c'est con d'y aller à deux camions, je passerai demain matin poser mon lot et l'affaire est réglée. Au poil !

    Je termine la journée au Trucker Land, après c'est le désert des restos, surtout le vendredi soir. Le Titi me gare au fond en troisième rideau, il abuse non un vendredi soir. Eh ben pas du tout, à 21h le parking est quasi plein.