Carnet de bord de Juillet 2024 | Partager sur Facebook |
A 6h et quart je suis à Bourogne, c'est bien un peu tôt mais il me faut avancer, c'est la semaine prochaine que je commence dans le 90. Premier arrêt chez cette chère Marie Blachère à Dôle, c'est au niveau de la réception du Cora, nickel pour se garer et pas loin de la nationale. Le pont sur le Doubs est toujours fermé, j'ignore les panneaux à l'entrée de Seurre etpicétou. En passant comme ça on ne perd qu'une dizaine de minutes, le repaire est facile avec mon F12 je mettais 2h35 de Danjoutin au feu à St Marcel. Je n'ai plus de F12, je démarre de Bourogne, il n'y a plus de feu à St Marcel, on n'y passe même plus mais le temps de parcours est toujours le même.
Le premier paquet de 4h30 m'amène entre Le Donjon et Lapalisse, là aussi c'est cohérent. On n'est pas dans la vallée du Rhône mais quand même en juillet, ça circule fort à Vichy mais ça roule. C'est sur le petit bout d'A71 que je trouve du monde, idem sur l'A89. J'ai les crocs il est 13h30 je m'arrête à la première aire, fatal error, il y a des bagnoles au large sur les places poids-lourds, putain ça casse les c......s. Ça casse les couilles oui. Je reste en long pour manger ma salade vite fait.
Je ne prends qu'un petit bout d'A20 pour passer Brive et je prends Souillac par la nationale. La route longe la Dordogne c'est joli, les vacanciers ne se traînent pas, ça va.
A 16h20, donc un peu en avance je suis à Veyrignac. Je me gare au bout de ma rue, bizarrement Maps veut me faire faire un vache de crochet de 10 km alors que j'y suis, mystère. J'avais appelé le client pour m'annoncer mais il est sur messagerie. Le patelin est étroit je vais voir à pied. Je trouve le 11, moi j'ai le 13, juste après il y a une maison en renfoncement, c'est une bicoque... Je rappelle le client, je lui explique, « non continuez sur 200m, au carrefour à gauche dans la descente. »Puisque je suis là je continue, ouhla, il voulait que je vienne en camion, sûrement pas ! Je préfère rouler en chariot. Je le livre en deux tours. Je lui raconte que tout à l'heure j'ai été insultant, j'ai confondu sa maison avec la demi-ruine à côté du 11, ça le fait rire. Quand on signe les papiers il me propose un café. Bien sûr j'accepte. A ce moment précis j'ai signé mon arrêt de mort... J'en ai déjà bu des cafés dégueulasses chez les gens, mais là c'est atroce ! Avant de mourir je pense à Socrate et la cigüe, la Montespan et l'affaire des poisons, oui au moment de mourir je perds toute modestie, je me compare aux grands de ce monde. J'ai ce café dans la bouche, je ne peux pas cracher devant les gens. Je pense que c'est l'eau croupie dans la Senséo qui a donné ce truc salé, infecte. Moi j'ai été poli et courtois pourquoi me faire subir ça ?
De retour au camion je prends un Maalox, je ne sais pas si c'est l'antidote mais je n'ai que ça pour l'estomac.
Une cinquantaine de km de routes de chèvres et je suis à Cahors, Espère pour être précis, très bonne adresse, ça fait bien longtemps que je ne suis pas venu, je me prends un demi pour espérer me laver le tube digestif.