FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2020 Partager sur Facebook
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  • Mardi 16 Juin 2020
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    Café douche je démarre à 7h et demi pour aller... au bistrot ! Le troquet de La Calmette a changé de proprio je voulais prendre la température. Pas du tôlier hein ! De l'ambiance et de l'état d'esprit du gars, I will be back , comme ils disent en Occitan.

    Un peu après 8h je suis à Dions, c'est à côté. J'aime pas bien ce coin, les rochers affleurent au bord des routes, ici faut pas se louper, petites routes, villages étroits, pas cool en semi. Je trouve à me garer à 300m de la maison, c'était inespéré. Je finis avec la carriole, j'y vais en deux fois. Le client m'offre le café, c'est le troisième déjà ce matin, si avec ça je ne suis pas réveillé.

    Je descends enfin de la montagne pour aller à St Jean de Védas, non pas au resto faut que j'arrête, mais pour livrer une piscine. C'est dans un très vieux lotissement, la rue serpente, si c'est pas là je vais m'amuser pour sortir... Le client retape et fait retaper une vieille maison, ou plutôt une maison de vieux. Il ne reste que les quatre murs et le toit, il refait au goût de maintenant quoi! Il est avec des potes, ils dépotent les palettes au fur et à mesure que je les apporte, c'est cool je fous rien. Si le contrôle quand même. Pour repartir ils me disent que la rue débouche sur une avenue, j'y crois pas trop vu les zigzags que j'ai fait pour venir. Mais si finalement, fastoche.

    Je mange un bout pas loin et pour 13h je suis à Frontignan, une fois de plus. Les clients habitent une avenue passante, pas de rue adjacente pour me garer au calme, je vais faire demi-tour plus loin pour me serrer au mieux surtout pour être tranquille avec le chemin du retour. Les clients sont super gentils, je passe un peu de temps pour répondre à leurs questions, quand je pars ils sont un peu rassurés.

    Rassuré je ne le suis pas du tout, il me faut monter à Lodève et sur Maps l'adresse ne m'inspire pas du tout. Le bled s'appelle Soubès, j'y suis déjà venu il n'y a pas si longtemps mais pas de ce côté. La maison des clients est au 1535. Soit je laisse le camion au début du chemin et j'y vais en chariot, soit j'ose... Sur place j'ai pas trop le choix, il n'y a pas de place pour garer comme je pensais, j'y vais, avec la boule au ventre un peu quand même. Après 3 ou 400m je tombe sur un petit pont dans un virage, en serrant au max ça passe, les pneus de la semi frottent un peu le parapet mais rien de méchant, ils en ont vu d'autre. Le chemin est toujours aussi étroit chez les clients, je descends le chariot, je l'enfile dans la cour. Le client me raconte qu'à l'époque la piscine a été livrée en 3t5. Je comprends oui... Il me dit que j'ai fait le plus difficile, encore un petit pont dans un virage ensuite c'est tout droit sur 2 km. Au bout à gauche, ça tourne devant un calvaire, je ne suis pas croyant, je ne remercie pas le petit Jésus planté là, mais je suis bien soulagé quand je retombe sur la départementale.

    Dernière livraison du jour à Portiragnes, pas loin d'où je suis venu il y a peu. Lotissement facile, honteusement facile même en comparaison de tout à l'heure. 5 colis contre 1 chèque et zou !

    Il ne reste plus qu'à m'approcher de Barcelone. Marionna m'a whatsappé, on devait faire une piscine à Castellar, ça ne va pas, on la pose à l'agence. Ça me plaît. Je finis la journée à Hostalric, garé dans la rue le long de la flotte, au calme. Je tente une spécialité andalouse en entrée, Salmorejo, c'est une soupe froide à base de tomates, crémée et aillée, c'est vachement bon.