Carnet de bord de Septembre 2021 | Partager sur Facebook |
Réveil 5h c'est beaucoup trop tôt mais sur le tachy j'attaque la journée en entrant Castilla y Leon, autant dire que je ne suis pas au pied du lion. Comment quel lion ? Celui de Bartholdi bien sûr. Il me faut avancer et le troquet n'ouvre qu'à 7h m'a dit la chica hier soir.
Je roule donc jusqu'à Burgos au troquet de l' AS24 et surprise la station est ouverte mais pas le resto . Je déjeune au camion, pas grave, et je vais à la douche. C'est à ce moment que la partie resto ouvre, il est 7h. C'est une nouvelle maladie en Espagne les ouvertures tardives ?
A 9h et demi je suis chez mon client habituel, Thyssen à Mungia. Ils chargent un camion qui fait une navette et il prend tout le lit. Faut que j'attende un peu...beaucoup... Je range ma remorque en attendant et je vais me jeter un cortado au bistrot en face. Depuis le comptoir je surveille l'usine, quand le Panzer quitte la bascule j'y retourne. 15 palettes, 24 tonnes, ça file. Le cariste me sort les papiers, je jette un œil aux bons sur la table, je vois un autre complet pour Bléneau dans le 89 à charger. Tout ça s'était du boulot à Tillet mais avec une histoire récente houleuse, la reprise par Mittal puis la revente, le boulot est parti. Les industriels achètent le feuillard ailleurs, c'est con pour Besançon mais c'est le jeu ma pauvre Lucette. A 11h je me sauve.
Petit complément de gas-oil à Oyartzun en passant, je roule jusqu'après Bayonne pour casser la graine. Je finis mes 30 un peu avant Bordeaux, j'aurais peut-être pu pousser plus loin mais ça ne sert à rien de tenter le diable. Et j'ai bien fait parce que c'est orange voire rouge sur la totalité de la rocade. Inutile de s'énerver, on est que jeudi et je suis déjà là. Je ne m'énerve pas mais c'est bien pénible quand même. J'ai le temps de finir un sudoku.
J'hésite à rouler 9 ou 10h mais vers Angoulême c'est le désert niveau resto, le dernier c'est Barbézieux. Allez hop ! Va pour Montlieu la Garde, le temps de me garer j'ai 9h03, eh ben ça fera 9 etpicétou.