FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Février 2022 Partager sur Facebook
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  • à Troarn
    fret de merde
    Evreux
  • Mercredi 16 Février 2022
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    Bien dormi, bercé par la pluie, voui, il pleut en Normandie. Café douche et zou ! Juste avant 8h je suis à Troarn, rendez-vous respecté. Ici on livre les pots en plastique pour le tarama, les blinis, toutes ces conneries qu'on trouve dans la grande distrib. Il y a plein de réf différentes, le mec passe du temps à contrôler, ça se vide à quai, le chauffeur ne touche à rien, on va quand même pas se plaindre.

    A 9h je file, j'ai deux ramasses, la première chez Normatrans, c'est à 10 bornes, rdv 10h. J'y suis bien sûr bien avant. Je tombe sur une brave dame qui me fait mettre à quai, ça l'arrange que je sois en avance, moi aussi c'est bien foutu cette histoire. Je suis derrière le centre routier de Caen, et donc de l'AS 24. Le gas-oil est à marée basse. Ça aussi c'est un défaut de ce camion, la jauge à gas-oil. Hier à Dijon l'ordinateur de bord donnait 1200km d'autonomie, c'est à dire de quoi faire l'aller et retour quasiment. Là je n'ai fait que l'aller et faut en remettre. C'est la jauge qui est fausse ? L'ODB qui ne sait pas compter ? Ou j'ai consommé le double de l'estimation, je ne suis pas balèze en conso mais quand même.

    Le deuxième chargement est à Hérouville. J'ai lu sur le forum que le viaduc de Calix a été fermé pour travaux, c'est rouvert, depuis quand j'en sais rien mais ça me va bien. Je vais recharger les caisses vides que mes collègues montent depuis Besançon. Oui eux les montent pleines bien sûr. C'est une chierie à charger, ça ne se tient pas c'est léger, à tel point que le vent fait tomber les piles. J'explique au cariste que j'ai fait tomber deux caisses pleines au dépôt il y a quelques semaines et que j'en avais chié pour les remettre sur pied. Il me dit que ça lui est déjà arrivé aussi, je me sens moins con. Je lui fais charger en escalier pour ne pas que ça se casse la gueule, 3 puis 2 puis 1 et ainsi de suite. Sauf qu'à la fin faut bien mettre les dernières et bien sûr une pile se casse la gueule quand je tire sur la sangle. Je n'ai rien pris sur la tronche c'est un miracle. Les caisses sont vides mais du haut de la semi ça doit faire bobo. 7 au sol par 7 de haut ça fait 49 caisses, fallait en prendre 50, je ne vois pas comment. J'envoie une photo à Laurence et je me casse.

    Pas vraiment pressé je reprends la N14 jusqu'à Évreux. Je trouve du pain là le long, je mange un peu plus loin il est déjà 14h. J'en profite pour débâcher et retendre mes sangles, pas envie de les prendre sur la tête demain.

    Je ne repasse pas par Dreux, faut pas exagérer, à Évreux tout droit pour rattraper l'autoroute à Chauffour. Je dis Chauffour parce qu'il y a un très bon routier repère des Buffa autrefois, mais c'est pas loin de Mantes la Jolie si vous préférez.

    J'attaque le contournement de Paris à 16h, c'est déjà bien tard. C'est bien planté vers le Petit Clamart jusqu'à Anthony. Donc j'esquive le Petit Clamart, c'est pas que j'ai peur de me faire tirer dessus par Bastien-Thiry, mais j'ai pas trop de temps à perdre non plus, je fais le tour par la N118 et Francilienne. Je coupe à l'aire de Lisses, j'ai mis 50 minutes pour faire le tour, c'est un temps correct dans mes souvenirs. 50 minutes pour faire 60 km, en région parisienne faut s'estimer chanceux.

    Je finis mes heures à La Croix de Molphey sur la N6, c'est un vieux troquet mais j'ai 8h52 de conduite, au poil.