FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Mars 2022 Partager sur Facebook
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  • chez Grupamar
  • Mercredi 16 Mars 2022
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    Je démarre tranquille à 7h et demi, je suis à 8km de mon client. La rue est dans le centre de Sigean, j'ai bien fait de démarrer un peu tôt, l'accès n'est pas commode. Le client est bien cool, c'est un vigneron, il me raconte qu'il en est à sa deuxième Waterair, pas dans la même maison lol. Un café, un chèque et je file.

    Par hasard je passe devant un Lidl, large trottoir, je vais me chercher un pain de campagne, me vlà tranquille pour la fin de la semaine. Je m'arrête aux clopes à La Jonqura pour une serveuse de ma chérie, c'est là que Jaume m'écrit, il a un colis à rajouter sur la piscine qui va aux Canaries. C'est pas un énorme service, le détour est minime, je lui dis que je passe à l'agence.

    Par le plus grand hasard je lui cède le passage dans la zone de Santa Perpetua, du coup je le suis jusque chez le transporteur où ils font la logistique des petits colis depuis qu'ils ont vendu le bâtiment. Ça tombe bien je saurai où c'est si je dois y aller un jour. Ça prend 5 minutes, il me file le truc, on papote un peu, je prends la température du climat des affaires, ça m'a l'air de redémarrer.

    Je descends à la zona franca, bizarrement aujourd'hui le mec ne me fait pas entrer dans leur cour, je débâche sur le trottoir, pour moi c'est pareil. Je scotche proprement le colis en plus sur le kit. Jaume m'a expliqué qu'il fait comme ça parce que les Canaries ont un régime douanier et de taxes particulier, ils ne peuvent pas rajouter un colis sur un ensemble, il faut que ça entre chez Grupamar en une seule fois, c'est obscur, j'ai pas tout compris mais voilà c'est fait. En tous cas je constate que les caristes sont soigneux, plus que ceux de chez Roca qui font la Corse à Marseille, ceci dit c'est pas difficile.

    Il est 13h me vlà vide. Comme souvent on recharge des cuisines en sciure pour Dijon, sauf que cette fois je dois monter à Solsona. Je mange un petit bout en chemin vite fait et sur les coups de 15h je suis à l'usine. C'est une ancienne fabrique de je ne sais pas quoi, vu l'extérieur ça a dû être en friche mais à l'intérieur tout est neuf, ultra-moderne, une chiée de robots qui bossent tout seuls. Ils auraient peut-être dû mettre aussi des robots au chargement, ce sont deux petits jeunes, un fille et un gars, ils sont bien sympas mais pas vraiment efficaces. Il y avait deux camions devant moi, ça a mis deux heures pile. Quand c'est mon tour faut avouer que ça va plus vite, à 18h15 je m'enlève du quai. Je repasse au bureau, tout est fermé, éteint, mon CMR est sur une tablette, bon ben merci au revoir. C'est lourd ces meubles en merde, 23t500 avec le chariot au cul ça fait le compte. Ça descend jusqu'à Manresa ensuite c'est la C25 habituelle, le Suédois crache dans les côtes, les pistons sont décalaminés.

    Je pensais tirer jusqu'à Figueras mais je suis quasi à sec de gasoil, j'en remettrai demain, pas envie de faire ça ce soir, je coupe donc à l'Altamira, il est 20h30, il y en a assez, de toutes façons demain je n'ai qu'à rouler.