Carnet de bord de Juin 2019 | Partager sur Facebook |
Juste avant 8h je suis à Seppois. Il est tôt il n'y a encore personne à la logistique quand je vais chercher la liste de chargement dans mon casier. Bien l'impression que je me suis levé trop tôt.
On charge, tout passe au sol tranquillou. Christophe arrive ensuite, je lui laisse la place. Je repasse par le bureau, Martine me parle d'un éventuel rajout la semaine prochaine à Madrid. A confirmer.
Premier arrêt chez Scania Besançon, je vais faire changer les batteries, naaan je déconne, ils ont reçu mon blouson. Chez Merco ils ne donnent rien, chez Man une pauvre polaire, ici j'ai droit à une magnifique veste d'hiver, je vais pouvoir aller frimer dans les bistrots. Il ne me manque que le porte-feuille à chaîne et les sabots à poil pour être un vrai trucker.... bien ridicule.
J'ai un peu de temps je me gare dans la zone des Tilleroyes et je vais embrasser ma meuf vite fait. Elle va être transférée dans un centre de rééducation. J'espère que c'est un centre de rééducation par le travail en Sibérie, que ça la ramène dans le droit chemin du socialisme soviétique.
Les 4h30 de volant m'amènent à Bourg en Bresse, je mange un bout, pas d'ombre, la clim de nuit souffle un petit vent frais, c'est pas désagréable. Je savoure, je savoure.
Pour 17h pile poil je suis du côté de Voiron, l'impasse des clients est entre deux virages, c'est criminel de stationner là, m'en vais plus loin. A 5 ou 600m je trouve à me garer sans risquer de me retrouver demain dans les pages du Dauphiné Libéré. Je livre une réno chez des gens d'un certain âge. Je leur parle de la loi sécurité, ils doivent impérativement renvoyer un papier chez Waterair, ils ne voient pas trop le truc. En fait c'est pas mon boulot mais c'est moche de se barrer en se disant qu'ils n'ont qu'à se démerder.
Cette fois, zou, direction le sud. Ça roule bien jusqu'à Valence, après c'est un immense merdier. C'est presque impossible de prendre l'autoroute direction Marseille, ça me saoule, je prends la N7. J'avoue c'est pas l'idée du siècle. Au début je pense avoir fait le bon choix, je vois sur l'autoroute un camion couché. Mais à Livron c'est tout bouché aussi. L'heure tourne, je pensais couper vers Donzère, c'est mort. Je vois des bagnoles tourner à droite, c'est trop étroit, premier petit chemin à gauche, je me retrouve je ne sais où, je remonte tout le bouchon jusqu'à un feu, à gauche, nickel chrome. Garé au Disque Bleu à Loriol avec 8h59 de volant, trop fort! C'est pas où je pensais mais tant pis, et j'ai ma première 11h, c'est pas si mal.