FDR - Carnet de bord
Carnet de bord de Juin 2021 Partager sur Facebook
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  • Jeudi 17 Juin 2021
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    Ce troquet a de bons avis mais de dehors ça ne paye pas de mine, en fait ce n'est pas mal du tout, la douche est au sous-sol, propre, rien à redire.

    Je mets en route à 7h15 après une nouvelle coupure de 11h, ça ne sert à rien mais je ne vais pas me lever à 4h pour faire genre. La pluie arrive quand j'entre en Galice, ce n'est encore pas cette fois que je verrai la Galice sous le soleil. C'est infernal, il tombe des seaux d'eau.

    A 10h le commercial m'appelle, je suis à 3km de l'adresse. C'est un petit chemin qui ne m'inspire pas mais c'est impossible de s'arrêter sur la N VI. Je retrouve donc José devant la maison, là à l'instant sa piscine je m'en fous, je suis inquiet pour ressortir de là. A 200m le chemin fait un T, j'arrive à me retourner entre un poteau de téléphone, une poubelle et une boîte aux lettres. Soulagé je peux m'occuper de la piscine. Je me sers au mieux au bord du fossé.

    Oh mais où suis-je tombé ? La cliente est avec ...avec une autre fille ! Dans un pays catholique comme l'Espagne, mais quelle honte ! J'ai failli repartir avec la piscine. Blague à part elles m'ont l'air sympas. Sympas mais un peu chiantes, elles veulent qu'on rentre tout à l'abri, y compris les tôles. On se fait ça avec José. Il tombe toujours des trombes d'eau, la pluie ruisselle sur mon blouson, j'ai le froc trempé. Mettre à l'abri de la pluie des tôles qui vont être enterrées déjà en français ça me saoule d'argumenter, en espagnol je lâche l'affaire. La discussion s'éternise entre eux,on est jeudi et je suis à Lugo, faut que je pense à me rentrer. Papiers signés je m'éclipse après avoir enfilé un futal sec. Laurence me fait revenir à Irun, on recharge demain avec Bion comme d'habitude.

    Il pleut toujours autant, c'est incroyable ce coin, le climat océanique c'est affreux, quand je pense qu'hier j'étais à Valencia sous les palmiers. A un moment dans le brouillard le thermomètre descend à 10°, je préfère le climat de Belfort. Mardi soir j'ai mis un peu de clim de nuit, ici faut allumer le chauffage.

    Je reçois un mail de Christine, il faut que je cale dans ma tournée de la semaine prochaine les produits qui manquaient ces derniers temps, en l’occurrence trois Locatec ; Logroño et Barcelone ça va mais il y a celui d'hier dans le centre de Madrid. Sans déconner ? J'appelle Jaume le boss d'Iberica pour lui expliquer la galère d'hier, c'est pas que je veux faire le branleur m'enfin voilà. Il me répond : «  tu nous as sorti de la merde plein de fois, je m'en occupe ». C'est la phrase qui fait plaisir, j'avoue. A priori je le poserais à l'agence et il repartirait avec la messagerie. A suivre.

    Rassuré je continue mon petit bonhomme de chemin, il douche toujours, je n'ai pas souvenir d'avoir coupé les essuie-glaces. Horrible.

    Les 10h de volant m'amènent à Hernani, pas la pièce de Victor Hugo j'y comprends rien, mais le bled du Pays Basque. Exceptionnellement je coupe sur l'autoroute, j'ai 9h55 de volant, il y a un resto et pas grand chose d'autre dans les alentours proches. Et finalement j'ai pas mal mangé.