Carnet de bord de Mai 2023 | Partager sur Facebook |
Je démarre à l'issue de mes 11h réglementaires, assez tôt pour éviter le bouz à l'entrée de Barça. A 7h30 je suis chez Nordlogway, j'ai pas mal de bordel, des rénos, du sav, des produits, ça a été chargé un peu en bordel faut avouer mais la semi était bien pleine. Je demande au cariste, un gars que je n'ai jamais vu d'ailleurs, deux ou trois palettes vides, il rechigne, je lui explique que les rénos sont par deux et qu'il va devoir les démonter...il revient direct avec une pile de palettes. C'est ça les branleurs, ils voient vite leur intérêt.
Deux rues à côté il y a l'agence, je vais me faire payer le café. Bien sûr je demande à Nico comment vont les affaires. Complicado. En Catalogne c'est mort, il n'y a plus d'eau, il paraît qu'à Barcelone les autorités font voler des drones, si d'un jour sur l'autre ils voient une piscine remplie, c'est pas une contravention, c'est direct au tribunal ! Ça calme ! Nico ne sait pas s'ils vont le faire ou si c'est juste pour faire peur mais ça marche. En tous cas ça n'arrange pas mes affaires.
Juste avant 11h je suis à Granyena de Segarra. Miguel m'avait bien dit de ne surtout pas entrer dans le village, de me garer au niveau de l'ancienne bascule. C'est un vieux village au sommet d'une colline, très joli mais pas adapté au monde moderne. Je commence mon truc, le concessionnaire arrive, il laisse sa bagnole et finit à pied. Ah ben oui je comprends les ruelles sont incroyablement étroites. Dans la première rue à gauche je reste bloqué avec le chariot, je me dégage en forçant un peu, je fais le tour du pâté de maisons, là ça passe mais je meule les pneus contre les murs à certains endroits, il ne manquait pas grand chose pour que je lâche l'affaire. On range tout dans ce qui a dû être une grange, une étable me dit le proprio. De dehors la maison ne paye pas de mine mais l'intérieur est magnifique. La partie agricole, grange étable chai cuverie a été refaite à neuf. D'un côté de l'étable il y a un puits intérieur et de l'autre un gros trou de genre 5m par 7. C'est profond de 3m, le gars me dit que la piscine sera là. Hein ? On descends un escalier, on remonte 4 marches un couloir, on descend un autre escalier, c'est un vrai labyrinthe, pour se retrouver dans le salon et là la piscine sera de niveau, sous un autre bâtiment, difficile à expliquer... Il me fait faire le tour, 3 salles de bains, 4 ou 5 chambres, 2 cuisines, c'est énorme. Pour finir il me dit qu'il habite à Barcelone, c'est impossible à chauffer ici...
Je referme ma calèche, zou ! Direction la capitale. Il est déjà midi, je mange un bout. Je fais mon arrêt habituel au gas-oil à Alfajarin.
L'après-midi j'ai un peu de mal, je fais une tite sieste au pied du Morata, ça va bien mieux après.
Comme prévu je finis mes heures à Meco au parking payant, avec le plein de gas-oil c'est pas plus mal. J'écris ces quelques lignes et je me fais aborder par un gars de chez Cayon en plateau, j'avais pas vu son camion dans la pile, on va manger ensemble en face.