Carnet de bord de Juin 2021 | Partager sur Facebook |
Arrivé un peu tard, pas super bien garé, je m'inquiétais un peu si les flics étaient passés. Ben ils sont passés mais il y avait d'autres camions derrière bien plus mal garés, ils n'ont rien dit à personne. Si on rajoute que la douche est correcte, on peut dire que j'ai passé une bonne coupure.
Petit arrêt pour compléter le gas-oil à Oiartzun, à 8h je suis chez Bion, Je vous fais la version soft : ici c'est le premier qui a une érection qui sodomise l'autre, donc je prends un quai directement, les places sont chères. Ce matin tout le monde est sur le pont un peu avant 9h, je monte voir la chica qui nous affrète, elle me file les papiers et je vais sur le quai. Mouais, il n'y a qu'un cariste, il vide un camion, prend quand même mon papelard. C'est bien long l'affaire. Comme l'autre jour pour tuer le temps je vais boire un café au coin de la rue. Quand je reviens la lèvre du quai est sur ma semi, on progresse. Un deuxième cariste arrive, il s'occupe de moi. A 10h30 je m'en vais enfin, c'est en gros ce que j'avais prévu, l'autre fois ils m'ont fait pareil. Après je ne suis pas à la minute, je ne rentre pas ce soir mais j'ai un peu de chemin.
Je pensais manger un bout avant Bordeaux mais j'ai pas faim et cette rocade c'est le point noir du trajet. J'y passe pendant le jeu des 1000, c'est probablement la voix de Nicolas Stoufflet qui apaise les bordelais, ça roule assez sereinement.
Une fois que Bordeaux est passé c'est les vacances. Je mange une tomate à Bédenac. En début d'après-midi j'appelle Christine pour ces Locatec espagnols qui me tracassent, celui de La Rioja je le déposerai en passant, celui de Madrid je le filerai à Iñaki et celui de Barcelone je le ferai la semaine d'après. Ouf, j'ai bien fait d'appeler Jaume hier, il vaut mieux s'adresser au bon dieu …
Ensuite évidemment j'appelle Bibitte pour qu'on se cadre pour demain, une semi vide est déjà à quai. Organisation impressionnante. Ça évite surtout de se faire chier le samedi.
Je passe à Deux-Chaises il est à peine 7h ça fait tôt pour la soupe, je pousse jusqu'à l'Euroscar. Si ça roule je suis bon. Tu parles, dans les travaux de la RCEA je tombe sur une C3 logotée SNCF, le mec roule à 48 dans les bouts à 50, 68 dans les bouts à 70km/h. Un malade de la vitesse. Surtout que c'est de l'abus de sous-vitesse, on roule sur des portions de l'ancienne route, il ne se passe rien, ils pouvaient laisser 90. Les camions derrière s'accumulent, ils doivent croire que c'est moi le pénible, si je m'arrête sur un refuge ils vont me lyncher ! Demain je fais la une du Bourbonnais Libéré ou La République du Charollais : un routier pendu par les autres pour l'exemple. Ce connard sort à Moulins mais je tombe sur deux autres chieurs du 91, quand ça veut pas ça veut pas. Les 4h30 sonnent dans les travaux avant Digoin, je sors comme pour aller à Vichy et je coupe 45 min. Si près c'est ballot mais j'en profite pour avancer dans ce carnet, trier et préparer les photos.
A 21h15 je suis à l'Euroscar puisque le Tom Bar est désormais fermé le vendredi.