| Carnet de bord de Octobre 2021 | Partager sur Facebook |
Dimanche on a fait je crois la dernière grosse balade en bécane de la saison. On a mangé à Villers le Lac c'est juste au bord du Doubs, la rive en face est en Suisse, c'est pas du premier prix mais la cuisine est top qualité. C'était le conseil gastronomique du jour de Tonton Pierre. Il y a une vie après le week-end et elle commence tôt. Je me lève à 4h comme les vrais routiers.
A 8h et demi je suis à St Avold dans une petite boutique de déodorant, les parfums un à un c'est sympa quand c'est tout mélangé ça pique un peu. Pas de quai, on vide dehors les emballages. Le cariste lambine un peu, recevoir 17 palettes c'est le point culminant de sa journée. Retour à l'intérieur pour signer les papiers, je vois qu'ils expédient loin il y a des palettes étiquetées Bon Preu c'est une chaîne de supermarchés en Catalogne, c'est pas le bout du monde non plus mais il ne doit pas y avoir beaucoup de Catalans qui connaissent St Avold. Ceci dit ils ne perdent pas grand chose..
A 10h30 je suis chez Leroy Merlin à Hauconcourt, rendez-vous 11h, on me dit d'attendre au camion, je me fais un café. A 10h58 un cariste vient me chercher, précis les gars. Il voudrait que j'ouvre les deux côtés, un seul suffit, j'attrape un tire-pal qui traîne et je dépose les palettes au bord du plancher, ça va plus vite.
Après ça je descends recharger à Nancy. Je fais le groupage de farine. Ça fait un moment que je n'ai pas fait le tour, maintenant on doit vider chez Mauffrey en passant et toujours chez Jeantet en foulée. La consigne est d'appeler Laurence si à 14h on n'est pas parti. On me donne le quai 1, j'ai le temps de manger. A 2h je n'ai qu'une dizaine de palettes dans la cabane, je fais quoi ? Je les menace d'appeler Laurence ? Les pauvres, ils ne méritent peut-être pas ça. Un gars me dit qu'il ne manque qu'une palette, il va me charger le reste en attendant. La dernière palette arrive à 14h30, elle n'est pas dans l'ordre faudra que je le dise chez Mauffrey. Vas-y, charge, je dirai tout chez Mauffrey, mais affole-toi le cul bordel mon amplitude a morflé. 14h45 je me casse enfin.
Chez Mauffrey je trouve la bonne personne du premier coup, le cariste me fait mettre à quai de suite. Il transvase les palettes dans un porteur à côté. Je n'avais jamais vu de porteurs chez Mauffrey, ce sont des Renault Clovis, de location donc. En un quart d'heure c'est torché, efficaces, sympas, j'avoue que je suis impressionné.
Je passe Vesoul à la mauvaise heure, bon Vesoul c'est pas l'A86 mais je perds une dizaine de minutes vers chez Peugeot, toute la Haute Saône s'est donnée rendez-vous là pour me faire chier.
Pour pouvoir rentrer ce soir à la maison faut impérativement que je sois vide à 19h. Chez Jeantet je connais, j'attrape un tire-pal, je me vide en vitesse. J'ai un peu d'avance, je m'offre le luxe de passer au lavage pour mettre un coup de Karcher sur la cabine, les jantes et les carénages.
En repartant il me reste 1h19 de conduite pour 1h20 d'amplitude, autant dire que je laisse filer dans les descentes sur l'autoroute, je sais c'est mal... A 20h15 je me gare le long du bardage du resto de ma chérie, il me reste 6 minutes d'amplitude, 736 km, tip top.