Carnet de bord de Juillet 2022 | Partager sur Facebook |
Cette semaine, changement de braquet comme ils disent au tennis... je commence à 250 bornes du dépôt vers Villars les Dombes donc je me pointe à Devecey sur les coups de 9h. Mon copain Marc transvase, il est rentré samedi bien plus tard que moi, je lui propose un coup de main mais c'est un peu tard, on boit le café quand même. Je m'annonce à Laurence pour le retour, elle a un stagiaire à côté d'elle : « alors tu vois, lui, c'est l'Espagnol, il va m'annoncer qu'il finit à Perpet' les Oies. » Eh non ma chère je finis à Lérida, c'est la semaine ou jamais de recharger des cuisines, si les Perpignanais en ont. Je monte voir le chef chercher ma fiche de paye, quand je redescends elle a la confirmation, on recharge à Solsona pour Dijon vendredi 6h. Je ne suis même pas parti, la semaine est verrouillée. J'adore.
La côte de Larnod à la sortie de Besac' est fermée, faut monter par les Mercureaux et tourner à la route de Pontarlier, si j'ajoute la circulation alternée à Arbois, c'est plus simple de passer par Dôle, le petit quart d'heure d'écart est largement gagné. Je mange un bout avant d'arriver et à 13h tout pile je suis à Ste Olive. Le nom sonne provençal mais on est bien dans l'Ain, c'est certain vu l'accent des clients. Je dépose juste une palette de margelles en vitesse. Seule difficulté le portail est surmonté d'un toit, en camping-car ça s'appelle une capucine je crois, ça doit être pareil, la hauteur est juste juste, il me faut faire traîner la palette au sol pour faire passer le mât. En ressortant je fais pareil mais je frotte, heureusement ça se voit à peine. Désolé... L'ancien me dit que ce n'est rien il lui reste de la peinture, sa femme derrière me dit : oui ça l'occupera il ne sera pas dans mes pattes, faites une autre trace s'il vous plaît.
Retour à Villars les Dombes, puis Lyon par la 83 évidemment. Je livre une piscine complète cette fois à Feyzin chez une dame d'origine asiatique, chinoise ou coréenne j'en sais rien, mais elle a un fort accent de Lyon, elle n'a passé sa vie à Canton ou Séoul c'est certain. Super sympa, je refuse mais elle tient à m'offrir une bouteille de Cristalline, c'est vrai que la chaleur est accablante.
Je fais le tour par Givors pour me retrouver à Grigny, Grigny 69 pas 91, je suis rapide mais pas à ce point. Ma rue se trouve à gauche d'une artère mais en épingle, ça tourne pas. Merde ! Il y a plein de bagnoles, je pense que je me suis fait insulté. Je vais retourner plus haut, dans ce sens ça va mieux bien sûr. Encore un type bien sympa, je dépose sa piscine viteuf.
Retour au camion, Philippe mon assistance demain me dit qu'il a l'enterrement de son beau-père demain matin, il a dit oui pour l'assistance mais il viendra un peu plus tard. Je lui réponds que j'en ai rien à foutre de l'enterrement qu'il a intérêt d'être à l'heure... Bien sûr que non, je lui dis de prendre le temps qu'il faut et voilà.
La suite est demain à Alès, pas le choix il faut descendre la vallée du Rhône. Les panneaux lumineux annoncent une chiée de bouchons mais ça a dû se résorber un peu. Dans le sens de la descente ça roule à-peu-près, je n'aurai perdu que quelques minutes mais en face c'est chaotique.
Je finis la journée aux Terrailles, je file à la douche, ensuite on mange sur la terrasse à l'ombre, c'est bien sympa.