| Carnet de bord de Mai 2022 | Partager sur Facebook |
Mon souvenir est conforme, on ne mange pas terrible, menu pas cher heureusement mais la douche est nickel et gratuite pour les camioneros. Je démarre à 7h15 c'est un peu tôt mais je dois traverser la capitale, autant prendre un peu de marge. Je me paye un ou deux petits bouchons mais rien de méchant, même sur le M40 ça roule.
A 8h et demi je suis à Tres Cantos, ma rue s'appelle ronda de trucmachin, ça pue, j'enfile le nez mais vu les ruelles je renonce rapidement. Je vais voir à pied, la maison est à 200m, on va éviter les conneries, le chariot sert à ça. Je commence à déballer, Javi se pointe avec son fourgon Merco, je lui file la palette de colis et je prends le reste sur les fourches. Je fais la connaissance du nouveau commercial, Alejandro. Il me donne son numéro de téléphone. En fait c'est l'ancien de Javier et avant lui celui d'Isidoro. J'ai juste à changer le prénom dans mon répertoire quand ils se font jeter. Sur le coup c'est marrant mais non c'est horrible. La maison est mitoyenne des deux côtés, ici ça s'appelle un chalet, la piscine sera à l'arrière, on range tout dans le garage. Quand c'est fini on se cadre avec Javi pour la semaine prochaine, il aimerait bien que je vienne au plus tôt mercredi, je lui promets de faire au mieux. Je referme ma caravane, je préviens Laurence que je suis vide, on recharge demain à Morcenx, comme souvent.
Du coup je ne suis pas vraiment pressé, je remonte tranquille, pied léger. Je mange du côté de Burgos et je bois le café au resto de l'Etxegarate. J'ai juste pris la vieille nationale à Pancorbo pour prendre le défilé en photo.
Bien sûr je fais les pleins à Irun et je termine la journée à Morcenx, caché au fond de l'usine.